Un cinéaste du collectif d’art néerlandais KIRAC doit montrer le film avec Michel Houellebecq car il veut le remettre à l’avance à l’auteur français. La cour d’appel d’Amsterdam a déterminé mardi. Auparavant, Houellebecq avait fait appel de la décision du tribunal concernant son rôle dans un film pornographique. Malgré un accord, l’écrivain français n’a plus accepté de diffuser les images.
Le cinéaste a réalisé le film avec des images tournées l’an dernier de Houellebecq. En raison de la sortie de la bande-annonce et d’un entretien avec le réalisateur du film, Houellebecq craint que le film ne nuise à sa réputation. Il craint que les accords conclus sur “un jeu de faits et de fiction” ne soient pas respectés.
Selon le juge, l’accord que Houellebecq a conclu avec le cinéaste Houellebecq donne au cinéaste “les mains libres”. Seulement, selon le tribunal, il y a un “risque sérieux” qu’il ne respecte pas correctement les accords. Une fois que le film est sur Internet, les dommages éventuels ne peuvent plus être réparés. C’est pourquoi le cinéaste doit montrer à Houellebecq le film, qui sortira dans quelques semaines, car il veut le sortir en avance. Si l’auteur français a des objections et que le cinéaste ne veut pas adapter le film, il peut à nouveau saisir la justice. On ne sait pas si le film sortira toujours.
L’auteur a déjà saisi un tribunal français. Selon lui, le contrat qu’il a conclu avec KIRAC n’est pas juridiquement valide, car il était déprimé et ivre lorsqu’il l’a signé. Au final, la justice française a jugé que le film ne portait pas atteinte à sa vie privée. Houellebecq a dû verser une petite compensation au cinéaste.
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