Judith Rakers quittera son poste de porte-parole du « Tagesschau » fin janvier. La femme de 48 ans part à sa propre demande. Cela met fin à une époque de près de 20 ans dans la Première.
La chaîne publique Norddeutsche Rundfunk (NDR) a annoncé mardi à Hambourg qu’elle souhaitait se concentrer davantage sur ses activités entrepreneuriales. Pour autant, elle ne se retirera pas du secteur de la télévision. En tant que présentatrice du talk-show NDR « 3nach9 » et du magazine de voyage ARD « Wunderschön », elle reste fidèle au public.
Dans l’annonce du NDR, Judith Rakers explique : « Après 19 années réussies et passionnantes au « Tagesschau », j’ai décidé de partir le cœur lourd. Il est temps de concentrer ma vie sur d’autres projets, mes projets entrepreneuriaux. Pour étendre davantage nos activités. et aborder de nouvelles choses pour lesquelles il n’y avait pas assez de temps auparavant en plus du nouveau travail posté.
Comme le rapporte également la chaîne, il n’y aura dans un premier temps pas de successeur pour Judith Rakers. Les intervenants de l’édition principale du programme d’information le plus diffusé d’Allemagne restent Jens Riewa, Susanne Daubner, Julia-Niharika Sen, Thorsten Schröder et Constantin Schreiber.
Les responsables d’ARD semblent regretter leur départ. C’est ce que déclare Marcus Bornheim, premier rédacteur en chef d’ARD-aktuell : « Le départ de Judith Rakers du ‘Tagesschau’ est une grande perte. Elle n’est pas seulement populaire auprès de nos téléspectateurs, toute l’équipe apprécie également en tant que personne et collègue », a déclaré Bornheim. Au cours des 19 dernières années, elle a « fait face à de nombreuses situations d’actualité avec charme et professionnalisme », poursuit-on.
Bornheim a conclu l’annonce d’adieu en jetant un regard vers l’avenir : « Nous respectons son souhait de changement et lui souhaitons beaucoup de succès sur son chemin. » Judith Rakers a fait la une des journaux à plusieurs reprises ces derniers mois avec un projet privé. Selon ses propres déclarations, elle vit « au fond du monde » et y construit une vie loin de l’agitation grâce à sa propre cultivation. Sa maison de campagne se trouve dans la région de Hambourg, où son objectif est d’être autosuffisante.