« Jour J » Ascension non réalisée : l’accord agricole de nouveau suspendu

La conclusion de l’accord agricole a de nouveau été suspendue maintenant que le cabinet et trois organisations d’agriculteurs négociateurs ont appuyé sur le « bouton pause » jusque tard dans la nuit.

Bien que mercredi ait déjà été étiqueté jour J pour un « projet d’accord » très discuté, ce document n’a de nouveau pas vu le jour car il y a « des problèmes à résoudre », a déclaré un porte-parole après des heures de délibération. Le Premier ministre Mark Rutte s’est également joint au milieu de la nuit. Jeudi matin, il consultera – lors d’une réunion de crise toujours en cours – les dirigeants agricoles, le ministre Adema et le président Chris Kalden.

Jusqu’au petit matin, toutes les parties de la table principale, du LTO au secteur des supermarchés, se sont réunies à la Villa Ockenburgh de La Haye. L’objectif était de mettre tout le monde d’accord dans la nuit de mercredi à jeudi, maintenant que le contenu du document est débattu depuis décembre.

Toutes les parties ont donc parcouru le document « dans les moindres détails », mais elles n’ont pas encore décidé, a rapporté un porte-parole juste après quatre heures et demie du soir. L’intervention du Premier ministre Mark Rutte, qui était arrivé dans sa propre voiture en pleine nuit au domaine de La Haye, n’a pas non plus permis de déboucher sur une signature de toutes les parties. Selon des initiés, les goulots d’étranglement résident toujours dans le domaine de la protection des terres agricoles, de ce qu’il convient de faire avec le fumier et du nombre maximum d’animaux par hectare.

‘Bouton Pause’

Selon le porte-parole Jan-Willem Wits du leader de la discussion Chris Kalden, le cabinet et trois partis agricoles ont appuyé sur « le bouton pause » à quatre heures et demie du matin. Par la suite, toutes les autres organisations, telles que les transformateurs alimentaires, les banques et les supermarchés, ont quitté la villa chic. Cela ne s’applique pas au Premier ministre Rutte, au ministre Adema et aux trois partis agricoles LTO (plus grande organisation agricole et horticole), NAJK (jeunes agriculteurs) et Biohuis (club des agriculteurs biologiques). Ils continuent à parler pour voir « comment » les conflits peuvent encore être résolus. Cette consultation de crise se tient toujours sur le domaine jeudi matin.

Le porte-parole Wits précise que le projet d’accord ne sera en aucun cas conclu le jour de l’Ascension. « Les problèmes doivent être résolus et ce n’est qu’alors que toute la table principale pourra à nouveau discuter du projet d’accord. » On ne sait pas encore quand aura lieu cette nouvelle rencontre.

Le ministre de l’Agriculture Piet Adema souhaitait un accord de toutes les parties avant le jour de l’Ascension, mais ce délai n’a de nouveau pas été respecté. Une partie du projet d’accord agricole a déjà fuité mardi après-midi. Il stipule que le secteur agricole doit répondre à des exigences de durabilité plus strictes et que les agriculteurs doivent recevoir un meilleur prix pour cela. À l’avenir, ces exigences de durabilité doivent devenir la norme à laquelle tous les produits vendus aux Pays-Bas doivent répondre. En outre, le concept stipule que l’agriculteur doit être rémunéré pour la gestion de la nature.

L’étiquette de prix est idéalement répartie tout au long de la chaîne, du producteur au transformateur. L’Adema dit avoir besoin de 6,7 milliards d’euros pour concrétiser les mesures de l’accord. Les banques apporteront également leur contribution, elles veulent mettre à disposition jusqu’à 4 milliards d’euros.

Renégocier

Les parties sont en pourparlers depuis décembre dernier pour parvenir à un accord qui devrait offrir un avenir au secteur agricole. Le médiateur de l’azote, Johan Remkes, a proposé l’accord pour donner aux agriculteurs un bon modèle de revenus. Surtout maintenant que le cabinet souhaite que les agriculteurs deviennent plus durables, se délocalisent ou rachètent en masse (autour des zones naturelles vulnérables), l’accord pourrait servir de lubrifiant pour la transition agricole. L’accord devait être là en mars, mais a été reporté à quelques reprises parce que les positions des nombreuses parties à la table étaient encore trop éloignées. Un certain nombre de partis se sont déjà retirés de la table, comme Agractie.

Le CDA a indiqué à la Chambre des représentants qu’il souhaitait renégocier le volet azote après la conclusion de l’accord agricole. Le chef du parti, Wopke Hoekstra, n’a pas pu préciser mercredi la période dans laquelle il souhaite s’asseoir avec les partenaires de la coalition pour rompre l’accord de coalition.



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