Jort Kelder pense que Johan Derksen n’est pas civilisé : « C’est un bâtard »


Jort Kelder loue le fait que Johan Derksen puisse s’exprimer si librement dans son talk-show Today Inside, mais pense en même temps que le connaisseur de football va parfois trop loin. « C’est un bâtard. »

© OBNL, SBS

Pendant longtemps, Jort Kelder a été un peu placé dans le même coin que Johan Derksen : des hommes qui osent s’exprimer à la télévision et qui ne craignent pas la confrontation. De nos jours, Jort est le bon présentateur d’Op1. « Je suis assis là avec le frein à main serré », admet le présentateur La tribune de la presse sur NPO Radio 1.

Jort et son frein à main

Jort souligne qu’il a commencé l’Op1 en temps corona à cause de son agenda vide, mais il n’est pas très satisfait de lui-même en tant que présentateur. « Je me sens souvent comme un raté et je lis ça dans les commentaires, pour autant que je les vois, et je comprends ça. (…) Ce n’est pas facile pour moi. Je ne pense pas être très doué pour ça. »

Le présentateur ne sort pas vraiment bien dans Op1. « Je trouve cela difficile. J’aime le faire, j’adore Welmoed, c’est un grand privilège que vous soyez autorisé à le faire, donc très honoré, mais il est extrêmement difficile de faire quelque chose de substantiel en cinquante minutes avec une table aussi pleine.

Johan Schoff

En ce sens, n’est-il pas un peu jaloux de Johan Derksen, qui peut faire ce qu’il veut à Today Inside ? Jort se sent-il quelque peu lié au connaisseur du football ? « Eh bien, je pense honnêtement que c’est un peu un bâtard dans le sens où je pense que c’est très ordinaire », dit-il fermement.

Johan se laisse aller très mal, pense Jort. « Dire simplement ce que vous pensez est bien sûr très agréable, oui. Mais encore une fois, je suis trop sur les freins.

Question de civilisation

Jort ne se considère pas comme le Johan Derksen de la radiodiffusion publique. « Parfois, vous pensez à quelque chose, mais cela ne veut pas dire que vous devez toujours le dire. C’est juste une question de civilisation. Je ne commencerais pas à parler de bougies chez les madames parce que ce n’est pas le cas. Ça ne m’est jamais arrivé comme ça, il devrait le savoir.

Une chose est certaine : quelque chose doit être fait à l’Op1, conclut Jort. « Ce n’est pas un programme avec un visage très clair », dit-il. Mais: « Je n’ai rien à dire à ce sujet, soyons très brefs à ce sujet. »



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