Joop Gall apprécie les Ukrainiens et Jubbega : « C’est génial d’aider les gens »

Le match Jubbega-Alcides en première division I commence. Joop Gall est assis sur le banc de Jubbega, veste club noire, écharpe club rouge-blanc. Coaches avec enthousiasme et avec des touches d’humour. Comme il l’a déjà fait avec des footballeurs professionnels en Chine, à Veendam, en Indonésie et en Ukraine. Maintenant juste en pays frison à Jubbega, avec des amateurs. Et il l’apprécie, comme le montrent ses paroles et ses actes.

Joop Gall est une personne sociable. Ses expressions sont parfois un peu plates, mais aussi socialement émouvantes. Et fait un travail spécial en dehors du football. Il en parle avec passion. « Depuis le 1er septembre, je travaille pour la municipalité d’Achtkarspelen dans le cadre d’un projet d’orientation destiné aux Ukrainiens qui ont fui les violences de la guerre. Mon ancien collègue de football Patrick Lip a lu dans le DVHN que je souhaitais travailler en combinaison avec la formation d’un club. Il m’a amené à ce projet. C’est formidable de travailler avec et d’aider les gens. J’aide les réfugiés avec tout, IND, hôpital, etc. J’ai peut-être une grande gueule, mais j’ai aussi un petit cœur social. J’ai travaillé pour Dnieper Stahl en Ukraine, maintenant je fais quelque chose en échange de ces gens.»

Réclamez, récupérez ces balles, mec, on commence mal !

Comment Joop Gall s’est-il retrouvé soudainement à Jubbega ? Le chef d’équipe Bonne van der Meer le sait bien. « Nous avons cherché en urgence un entraîneur et avons reçu un conseil de Jouke Faber, qui avait entendu dire que Joop Gall n’avait pas de club. A Norg chez GOMOS, Martin Drent était entraîneur et nous savions que Gall serait également là pour surveiller son ami Martin. Nous avons commencé à parler là-bas et il s’est avéré que nous avons cliqué. Finalement, Joop a accepté et nous avons conclu un contrat d’un an. On s’entend très bien. Joop a le sens de l’humour, parle un langage humain simple et est un véritable bâtisseur d’équipe. Une cible pour notre club. »

À peu près vrai ! Ne doivent-ils pas constater par eux-mêmes que leur dos est très faible ?

Joop Gall sur la différence entre le football professionnel et amateur. « C’est toute une chose. Mais c’est ma faute, c’est mon problème. On a envie d’exiger des choses, mais c’est différent à ce niveau. Ce sont des amateurs, les performances sont un peu plus relatives. Parfois, je secoue la tête, mais j’apprends vite à y faire face. En attendant, j’apprécie les joueurs ici et les gens du club. Sympathique, mais aussi assez ambitieux. A leur niveau donc. Nous faisons de bons progrès, le plus gros problème pour l’instant est notre efficacité à réaliser les opportunités. Mais mieux vaut rater une opportunité que de ne jamais en avoir. »

Salut les gens, calmez-vous tout le monde. Qu’est-ce que ce jeu fait aux gens ?

Joop Gall à propos de sa propre ambition. « Bien sûr, j’ai toujours des ambitions pour le football professionnel. Mais en attendant, vous savez aussi que d’autres choses peuvent être intéressantes dans votre vie. Si je reçois une offre, j’y réfléchirai certainement. Mais ne vous attaquez pas à tout. J’ai apprécié le mode de vie et la culture asiatique. C’est quand même assez attractif. D’un autre côté, je me sens à l’aise avec ce que je fais actuellement. La combinaison de la formation et du coaching de Jubbega et de cet excellent travail au profit des réfugiés ukrainiens. En principe, il s’agit d’un projet d’un an, mais je n’exclus rien. Pas non plus un séjour plus long au magnifique club Jubbega ».

Allez les gars, si nous n’occupons pas notre milieu de terrain maintenant, nous aurons encore vraiment des ennuis !

Joop Gall à propos du match contre Alcides : « Nous aurions dû tuer ce match bien plus tôt. Le départ était trop faible, mais après cela nous étions bien meilleurs. On l’a trop souvent vu : beaucoup d’occasions, l’adversaire n’y arrive pas et on oublie encore le retour. De ce point de vue, il est dommage que quelques bons joueurs de notre sélection aient été contraints de prendre la décision de prendre leur retraite. Avez-vous vu que j’ai dû beaucoup entraîner à la fin pour garder mon équipe compacte ? »

Ils peuvent tous avoir leurs duels maintenant, nous ne voulons pas de ça, n’est-ce pas ?

Bien sûr, Jubbega, bien meilleur, remporte le match contre un Alcides décevant sans trop d’effort. Le grand homme de l’après-midi est le milieu offensif Nick Kuiper, qui a rempli tout le tableau d’affichage avec ses trois coups sûrs directs. D’abord avec l’aide de Geertjan Liewes, venu de Be Quick, le deuxième sur penalty et le numéro trois dans la dernière minute. Jubbega et Joop Gall, ils se sont retrouvés.



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