L’entraîneur Wim Jonk soutient le conseil d’administration et Keje Molenaar dans la lutte pour le pouvoir au FC Volendam. Molenaar a retiré jeudi sa candidature au poste de vice-président car il a été arrêté par le Conseil de surveillance (RVC). Il a même porté plainte contre la commissaire Elma de Koekkoek.
« Je soutiens pleinement le conseil d’administration et Keje Molenaar », a déclaré Jonk samedi après la défaite 3-0 contre NEC lors d’une conversation avec ESPN. « Je l’ai déjà dit clairement auparavant. Le fait que cela s’aggrave maintenant est bien sûr très mauvais pour l’image du club. »
Au FC Volendam, une lutte de pouvoir entre le conseil d’administration et les directeurs de surveillance dure depuis un certain temps. Le conseil de surveillance craint que l’entraîneur Jonk n’obtienne trop de pouvoir au sein du club si Molenaar rejoint le conseil.
Matthias Kohler (assistant), Jasper van Leeuwen (directeur technique) et Ruben Jongkind (directeur pédagogique) travaillent entre autres à Volendam. Ce sont toutes de bonnes connaissances de Jonk. Les quatre dirigent ensemble une entreprise dans le domaine du développement du football : Team Jonk.
La crise managériale a pris une nouvelle tournure jeudi lorsque Molenaar a retiré sa candidature à la vice-présidence. Il a ensuite déposé un rapport de diffamation contre la commissaire De Koekkoek, car elle aurait qualifié Molenaar de « pas honnête » lors d’une réunion.
Jonk ne pense pas à partir
Jonk est très déçu des problèmes de gestion du club, qui est revenu en Eredivisie l’été dernier après quatorze ans. « Il se passe des choses très embêtantes. Si tu commences à tacler des gens sur certains titres, tu sais qu’il y aura aussi des réactions. »
« C’est très décevant qu’on se jette maintenant de la boue », a poursuivi l’ancien international, qui a joué dans l’équipe première de Volendam pendant trois ans. « Le club est dans une lutte de pouvoir et c’est mauvais pour le club et pour la vision du club. »
Jonk ne songe pas encore à démissionner maintenant qu’il est impliqué dans la crise de la direction. « Ce n’est pas le cas. Il n’y a plus aucune raison de douter que je serai toujours entraîneur de Volendam. Mais tout peut arriver. »