Johnny de Mol n’est pas favorable aux agriculteurs : « Je n’ai pas trop aimé ces drapeaux »


Johnny de Mol estime que les agriculteurs vont trop loin dans leurs protestations. Le présentateur de SBS 6 dit qu’il n’est de toute façon pas si pro-agriculteur. « Je n’ai jamais vraiment aimé ces drapeaux. »

© OBNL

Comme dans d’autres pays d’Europe, les protestations des agriculteurs se multiplient également dans notre pays. Ils se déplacent vers les autoroutes, mais les déchets et les bottes de foin sont également incendiés. Johnny de Mol était l’invité du talk-show hier soir Sophie et Jéroen et là, il avait hâte d’aborder ce sujet.

En colère contre les agriculteurs

L’hôtesse Sophie Hilbrand donne la parole à Johnny à un moment donné. « Johnny, tu voulais parler des protestations des agriculteurs. »

Johnny ensuite : « Oui, c’était bien sûr intense, n’est-ce pas ? Quelle est la limite entre protester et perturber l’ordre public ? J’ai toujours l’impression, chez les supporters de football, qu’une petite partie gâche le reste et je me demande… Le soutien aux agriculteurs diminue donc vraiment.»

Drapeaux

Sophie veut savoir où se situe Johnny dans la discussion. « Parce que vous êtes quelqu’un qui soutient les agriculteurs, mais qui dit : en fait, cela va un peu trop loin pour moi ?

Johnny : « Eh bien, je n’ai jamais vraiment aimé ces drapeaux à l’envers, mais oui, ils représentent quelque chose. Ils se battent pour quelque chose, mais je ne peux pas imaginer que la majorité des agriculteurs soient d’accord avec cela, mais là encore, on n’entend pas cela.»

Limites atteintes

Frans Timmermans, invité à la table et considéré par les agriculteurs comme l’un de leurs ennemis jurés, estime que les militants pour le climat sont mieux lotis que les agriculteurs qui protestent. « Je pense : recourir à la violence et menacer les politiciens est d’un autre ordre, je dois le dire. (…) Je trouve ce genre de scènes inacceptables.»

Selon lui, les agriculteurs devraient se calmer un peu. « La nature a atteint ses limites. Vraiment atteint ses limites. Cela affectera également notre santé publique.



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