Jeux paralympiques – l’entraîneur national de natation en colère : "C’est connu depuis des années"

Jeudi, l’Allemagne a remporté deux médailles d’or en natation. Co-responsable du succès : Ute Schinkitz. Mais le sélectionneur national ne s’est pas contenté de féliciter.

Grâce à Taliso Engel et Elena Semechin, l’Allemagne a désormais remporté neuf médailles d’or aux Jeux paralympiques. Le jeudi doré avec deux triomphes a élevé l’équipe allemande à la dixième place du tableau des médailles. Un succès partiel que l’entraîneur national de natation Ute Schinkitz n’a pas voulu se reposer sur ses lauriers. Elle s’inquiétait plutôt de l’avenir.

« Nous constatons que les succès diminuent de match en match ! Oui, il s’est passé beaucoup de choses, notamment dans le développement des athlètes, mais qu’en est-il des entraîneurs ? »

« Nous avons besoin de formateurs bien formés. Cela est connu depuis des années », a-t-elle poursuivi. On est loin d’en faire assez dans ce domaine. Pour des performances optimales, « il faut des entraîneurs qui se tiennent chaque jour au bord de la piscine ou ailleurs dans d’autres sports et mettent en œuvre le contenu de formation nécessaire, dirigent et dirigent la direction éducative et sociale et transmettent le plaisir et la joie. »

Cela « n’est pas possible et ne peut pas être soutenu parallèlement au travail », a souligné le sélectionneur national. Un jeune formateur veut « pouvoir vivre de son travail, peut-être fonder une famille, construire une maison ou autre. Mais ils n’ont pas cette perspective avec des contrats annuels ou des niveaux de salaires sans perspectives ». Sur cette base, « des performances optimales ne sont pas possibles ». L’Allemagne devrait alors dire adieu à la « prétention d’être le leader mondial ».

Elle constate que l’Association allemande des sports pour handicapés (DBS) est à plusieurs reprises « contrecarrée au niveau politique supérieur » lorsqu’elle tente d’améliorer la situation. Le chef de mission Karl Quade avait déjà critiqué la manière dont les entraîneurs allemands étaient traités à Paris.



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