Jeux méditerranéens: les Pouilles contestent la nomination du commissaire à Consulta

La Région : nous n’étions pas impliqués

La Région soutient que la disposition « porte atteinte aux prérogatives de la Région des Pouilles », qui s’estime « insuffisamment impliquée dans la procédure de nomination du commissaire extraordinaire ».

Le texte, observe-t-on, se limite “à prévoir que le président de la Région des Pouilles ne soit “entendu” que sur le choix unilatéral effectué par le Gouvernement”. De même – note la Région – le “texte apparaît préjudiciable aux compétences régionales dans la partie où il ne prévoit pas que l’identification des travaux à effectuer par le commissaire extraordinaire se fasse en accord avec la Région des Pouilles”. “Pour ces raisons – est-il annoncé – le président de la région des Pouilles a l’intention de promouvoir la question de la légitimité constitutionnelle devant la Cour constitutionnelle et, bien qu’il n’ait aucune réserve quant aux qualités et aux responsabilités du commissaire extraordinaire choisi, il estime qu’il ne le fait pas souhaite exprimer un « avis » sur le projet de décret transmis ».

L’intervention de la Région dans la Consulta ouvre donc un nouveau front polémique sur le dossier des Jeux Méditerranéens après le clash de ces derniers mois entre institutions locales et centrales autour de la non-arrivée des 150 millions. Entre autres choses, la Région a également contesté le ministre des Affaires européennes, de la Cohésion et du Pnrr, Raffaele Fitto (qui, avec le patron du Sport, Andrea Abodi, avait souligné les retards accumulés au comité d’organisation en mars), le défaut de libérer le Pouilles, ainsi que pour les autres Régions, des ressources du Fonds de Cohésion.

A partir de là, en effet, la Région voudrait détourner 70 millions vers les Jeux Méditerranéens pour renflouer son budget, alors que le schéma directeur initial s’élève à 290 millions. Il convient d’ajouter que le matin du 5 mai, le gouverneur des Pouilles Michele Emiliano était à Tarente et interrogé en marge d’un événement sur la nomination de Ferrarese au poste de commissaire, il a déclaré qu’il ne souhaitait pas faire de commentaire et souhaitait reporter sa évaluation au lendemain pour ne pas diminuer l’importance de l’événement auquel il participait : la stabilisation, avec l’embauche par Sanitaservice, une entreprise interne de l’ASL de Tarente, de 384 opérateurs du 118. L’évaluation d’Emiliano puis est arrivé et ce fut l’appel à la Consulta .

Le maire de Tarente est d’accord avec la nomination

Le maire de Tarente, Rinaldo Melucci, du Parti démocrate, politiquement proche du gouverneur, n’a pas contesté le choix du gouvernement et déjà le 5 mai il a déclaré : « Nous saluons la nomination du gouvernement, prêt à collaborer ».



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