Jeunes constructeurs de chars Stiekelstad : « Nous devons garantir que le carnaval continue d’exister »

Un groupe de jeunes constructeurs de chars de Barger-Compascuum, également connu sous le nom de « Stiekelstad » pendant le carnaval, mettent la touche finale à leur char de carnaval. Ils y ont travaillé dur ces derniers mois, dans un grand hangar sur la propriété d’un agriculteur serviable. Demain, la voiture pourra être admirée lors du défilé dans le village.

« Nous sommes le groupe le plus jeune », déclare Iwan Bos (21 ans), qui fait en quelque sorte office de président. « En fait, nous devons faire en sorte que le carnaval continue d’exister. Si nous disons : ‘nous n’allons pas construire’, pourquoi les jeunes parmi nous le feraient-ils encore ? »

Le groupe d’amis est composé de 25 personnes. Les garçons se connaissent grâce au football, les filles sont supporters. « Ces filles sont très importantes pour les détails », explique Iwan. « Ils ont une main un peu plus fine que les garçons, qui sont un peu plus maladroits. Nous pouvons donc bien les utiliser. » Ils se font appeler « les Stuckistes ». « Chaque fois que nous faisons quelque chose, nous restons coincés. C’est ainsi que nous avons trouvé notre nom. »

C’est la deuxième fois consécutive que le groupe participe au défilé. Le thème auquel ils s’en tiennent est quelque peu ambigu, selon Iwan. « Nous avons tous créé des personnages Disney. Le fantôme d’Aladin, Ariel, Mickey Mouse. Mais Disney n’est pas un carnaval. C’est pourquoi notre thème est : le carnaval Disney. »

Les garçons et les filles ont tous grandi avec le carnaval. « Nous aidions nos parents et depuis l’année dernière, nous avons commencé à construire nous-mêmes », explique Zoe Bernsen. « C’est vraiment très bien. »

Le carnaval est avant tout ludique et convivial, mais évoque également un sentiment de solidarité. « Cela rapproche un peu le groupe d’amis », explique Iwan. « Dans une cabane, vous restez assis là et vous parlez bêtement, mais pendant la construction, vous dites parfois quelque chose de décent. »

La fête commence vendredi, mais le défilé dans le village a lieu samedi. Le chariot doit être prêt à 12h. « L’alarme sonne à huit heures, puis il faut installer le chariot », explique Iwan. « C’est souvent un peu moins. Mais lorsque vous arrivez au chariot, la friteuse se rallume. Vous n’avez alors pas vraiment le temps d’avoir la gueule de bois. »



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