Bien que Drenthe accueille suffisamment de demandeurs d’asile mineurs non accompagnés, selon la commissaire du roi Jetta Klijnsma, elle demande aux municipalités de prendre une mesure supplémentaire après l’appel d’urgence du secrétaire d’État Eric van der Burg. Parce que le centre d’enregistrement de Ter Apel est envahi par des demandeurs d’asile, y compris des réfugiés mineurs non accompagnés.
Klijnsma espère qu’un certain nombre de maires passeront encore quelques appels téléphoniques et se lanceront dans des réflexions. Car à partir de demain, Van der Burg souhaite 450 places d’accueil, dont 250 pour les demandeurs d’asile mineurs non accompagnés. A partir de lundi, il souhaite 750 places supplémentaires, dont 300 pour les mineurs non accompagnés. Dans une lettre aux communes, il les exhorte à libérer des places très rapidement.
Le besoin est grand au centre d’enregistrement pour demandeurs d’asile de Ter Apel. Il y a là plus de 350 mineurs non accompagnés, alors qu’il y a de la place pour 55. Et 30 à 50 supplémentaires arrivent chaque jour. Les mineurs sont surveillés 24 heures sur 24 et toujours accompagnés en raison de leur vulnérabilité. Ils ont presque toujours des traumatismes.
Si les municipalités ne répondent pas à l’appel de Van der Burg, le secrétaire d’État menace de placer les demandeurs d’asile dans des lieux d’accueil et des hôtels à sa discrétion. Il souhaite savoir au plus tard demain ce que les communes feront de son recours. Van der Burg ajoute que les besoins resteront élevés même après la semaine prochaine.
Klijnsma était présent aujourd’hui au nom de toutes les provinces à la consultation de la Table directrice nationale sur la migration et l’intégration. Là, elle a appris du secrétaire d’État que les municipalités n’avaient pas encore fait rapport complet après son appel d’urgence. « Et il y a encore beaucoup trop de communes qui ne font rien du tout. Ces communes pensent : cela prendra du temps. Ter Apel va le résoudre. »
À la table de contrôle, les places d’hébergement requises sont normalement réparties sur papier entre les provinces. Des chiffres qui ne sont pas atteints dans la pratique, car trop peu contraignants. « La loi sur la dispersion est vraiment nécessaire pour mettre un terme à cela », déclare Klijnsma. Cette loi doit garantir une répartition équitable des demandeurs d’asile à travers les Pays-Bas et doit mettre fin à tous les lieux d’accueil d’urgence où séjournent actuellement les demandeurs d’asile.
Selon Klijnsma, on ne peut pas se plaindre des efforts de Drenthe. L’objectif pour cette année était de 104 places et les communes de Drenthe accueillent ensemble 119 demandeurs d’asile mineurs non accompagnés. Mais selon Klijnsma, la loi sur la distribution est également nécessaire pour Drenthe. « Pas par contrainte, mais par souci de clarté, afin que chaque commune sache exactement quelle est sa tâche. »
Le ministère de la Justice et de la Sécurité, le COA et l’organisation de tutelle Nidos demandent depuis des mois aux municipalités d’aménager davantage de lieux pour les demandeurs d’asile mineurs non accompagnés. Mais selon le COA et l’organisation de tutelle Nidos, cela n’a eu que peu ou pas de résultats. Et les lieux recherchés sont des lieux d’accueil de petite taille pour un groupe de jeunes vulnérables, ce que les communes préfèrent généralement aux lieux de masse.
Le secrétaire d’État Van der Burg s’efforce depuis un certain temps de répartir plus équitablement les demandeurs d’asile entre les communes. On ne sait toujours pas si sa loi de dispersion sera adoptée. La Chambre des représentants discutera de cette loi mardi et mercredi de la semaine prochaine. Il semble qu’il y ait suffisamment de partisans à la Chambre pour la loi de dispersion. Le VVD, le parti de Van der Burg, votera contre. Après approbation, le projet de loi doit encore être discuté au Sénat. Les taux de vote y sont complètement différents.
« Si toutes les communes accueillaient un ou deux demandeurs d’asile mineurs supplémentaires, le problème serait pour l’instant résolu », déclare Klijnsma. Mais ce groupe de réfugiés a besoin non seulement d’orientation, mais aussi de formation. « Si une commune disposant d’un grand site d’accueil accepte davantage de réfugiés adultes et qu’une autre commune accueille d’autres groupes, le puzzle peut être résolu », espère Klijnsma.