Selon Jeroen Pauw, il est vraiment absurde que Khalid Kasem n’ose pas l’interroger de manière critique parce qu’ils entretiennent une relation mentor-élève. « Je n’y crois pas du tout. »
Le monde de la télévision est criblé de conflits d’intérêts et de doubles casquettes. Jeroen Pauw y participe avec plaisir. Et il s’assoit tranquillement dans un talk-show présenté par son élève. Il était d’ailleurs récemment un invité régulier pour parler des élections dans Khalid & Sophie, présenté par Khalid Kasem.
Paon répond
Khalid est un élève de Jeroen et, selon les experts des médias, il était évident qu’il n’a pas osé interroger brusquement son mentor sur les événements remarquables du débat télévisé qu’il a produit sur SBS 6.
À quoi ressemble le présentateur lui-même ? « J’ai parlé à Sophie tellement de fois aussi ! Ce n’est plus un problème », répond-il dans un podcast Médias de la villa. « Le problème que certains soulèvent parfois est le suivant : oui, alors Khalid n’ose plus vous poser une question pointue alors que cela compte vraiment… Je n’y crois tout simplement pas du tout. »
‘Je n’y crois pas’
C’est pour cette raison que Jeroen ne pense pas qu’un tel double intérêt doive être signalé au spectateur. « Je joue au golf moi-même, puis vous avez un professeur de golf et il n’y a vraiment rien de plus amusant si vous parvenez à assommer ce professeur de golf. Frapper une balle mieux que lui. C’est plus que ça crée une compétition que ce qu’on pense : eh bien, je ne ferais pas ça.
Il poursuit : « En plus, je n’ai pas le genre de relation avec Khalid qui fait penser : oh mon Dieu, il ne devrait pas me poser une vilaine question. »
Conversations
Selon Jeroen, il n’a pas non plus été embauché pour donner à Khalid une sorte de métamorphose professionnelle. « J’ai eu plusieurs conversations avec Khalid. Juste des conversations, sur le travail, sur le plaisir, sur l’abandon du papier, sur la confiance en soi.
Jeroen minimise probablement un peu son rôle ici. Après tout, selon les initiés, il est simplement l’entraîneur de Khalid. Comment l’appelle-t-il lui-même ? « Je lui explique que si tu te relâches, tu oses plus et si ça se passe bien, tu te sens mieux. »