Jean-Paul renaît après un traitement pulmonaire covid dans une cabine spéciale à oxygène


Jean-Paul van der Heijden (44 ans) d’Oosterhout a longtemps pensé qu’il ne se débarrasserait jamais de ses affections pulmonaires. Jusqu’à ce qu’il commence avec une méthode spéciale à Waalwijk en novembre dernier, où il a été soigné dans une cabine spéciale pendant huit semaines. « J’ai retrouvé ma vie. »

Photo de profil d'Imke van de Laar

Pour Jean-Paul, la misère a commencé fin 2020. « J’ai été infecté dans la deuxième vague. Avant ça, j’étais un garçon occupé, mais à partir de ce moment-là, je ne me connaissais plus. Si j’avais fait quelque chose un jour, j’étais allongé là le lendemain, vraiment éteint. A cette époque, j’avais 41 ans. Je me suis dit : si ça continue, je n’en profiterai pas longtemps. »

Il a essayé plusieurs traitements au cours des deux dernières années. « Du kinésithérapeute aux thérapies respiratoires. Parfois avec effet, mais cela s’est vite affaibli à nouveau. En plus, tu as surtout appris à gérer ta maladie. Cela ne me convenait pas. Au final, tu es toujours malade. »

La percée a eu lieu en novembre dernier, lorsque Jean-Paul a entendu parler d’une méthode de traitement spéciale à la clinique Da Vinci de Waalwijk. Là, il a passé huit semaines, cinq jours par semaine, dans un char spécial pendant environ deux heures.

« Les patients respirent de l’oxygène pur à travers un masque spécial pendant 20 minutes. »

Comment ça marche, explique le docteur Mommers, son médecin traitant. « Les patients entrent dans la cabine, après quoi nous augmentons la pression à 2,5 atmosphères, ce qui est comparable à la pression à 15 mètres sous l’eau. Ils respirent ensuite de l’oxygène pur à travers un masque pendant 20 minutes. Ensuite, ils ont une pause de cinq minutes pour prendre une gorgée d’eau. Après tout, c’est de l’air très sec. Nous répétons ce processus quatre fois.

La pression dans la cabine est portée à 2,5 atmosphères (photo : Imke van de Laar).
La pression dans la cabine est portée à 2,5 atmosphères (photo : Imke van de Laar).

Mais quel est exactement l’effet ? « Parce qu’une grande quantité d’oxygène est dissoute dans le sang, de nouveaux vaisseaux sanguins se forment dans les tissus endommagés. Jusqu’à présent, ils se sont tous améliorés. Surtout sur le plan cognitif. Pensez à une meilleure concentration ou à une meilleure capacité à effectuer des tâches. »

C’est double et direct pour Jean-Paul. « Le traitement lui-même est super intensif. Quand je suis rentré chez moi, je me suis immédiatement évanoui sur le canapé. Ensuite, j’ai vraiment dû être réveillé après environ quatre heures. Mais après environ quatre semaines, j’ai remarqué des progrès. Au début, je osé incroyable. »

« Je n’aurais pas osé rêver à ce dénouement avant. »

Maintenant, il le fait. Et comment: « Je n’aurais pas osé rêver de ce résultat auparavant. Je me sens renaître. La semaine dernière, j’étais en vacances avec ma femme. Elle a dit: ‘On dirait que tu es de nouveau cuit dans cette cabane’. Cela le décrit parfaitement. »

Lundi, il a été annoncé que de l’argent dur était nécessaire pour plus de recherche sur le covid pulmonaire. Les chercheurs ayant des connaissances rares sur la maladie passeraient à d’autres projets car le ministère de la Santé ne finance pas leurs salaires. Et la méthode avec la bouteille d’oxygène, par exemple, n’est pas encore remboursée, car il y a trop peu de preuves scientifiques.

Preuve ou pas : pour Jean-Paul c’était la solution. « Je peux maintenant reconstruire ma condition. Si j’ai fait de l’exercice un jour, j’aurai à nouveau des douleurs musculaires à l’ancienne le lendemain. Même cela était agréable à ressentir à nouveau. »

Le docteur Mommers a constaté des résultats positifs chez tous les patients (photo : Imke van de Laar).
Le docteur Mommers a constaté des résultats positifs chez tous les patients (photo : Imke van de Laar).

Les patients respirent de l'oxygène pur à travers le masque (photo : Imke van de Laar).
Les patients respirent de l’oxygène pur à travers le masque (photo : Imke van de Laar).

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