Jaysley Beck se serait suicidée il y a deux ans parce qu’elle avait été victime d’avances insistantes et obsessionnelles et de harcèlement sexuel de la part d’au moins deux supérieurs.


J.Aysley Beck n’avait que 19 ans, mais a choisi de se suicider en décembre 2021 au Larkhill Camp, Wiltshire, où elle s’était enrôlée trois ans plus tôt. L’armée britannique était sa grande passion, mais évidemment pas suffisante pour compenser ses souffrances internes. Une souffrance pour laquelle, finalement, une enquête interne de la Défense a donné une raison.

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Jaysley Beck, les accusations contre l’armée britannique

Le soldat Beck se serait suicidé il y a deux ans parce que victime d’avances insistantes et obsessionnelles et de harcèlement sexuel de la part d’au moins deux supérieurs depuis plusieurs mois. Une situation « déprimante et insoutenable » dont il avait parlé à sa famille et à ses amis et dont personne dans l’armée n’avait pris la peine de se pencher sur la question.

La vérité sur le suicide du soldat

Désormais le rapport de la Défense précise : «Nous sommes presque certains que c’est la cause de son suicide, car cela a très probablement eu un impact décisif sur sa santé mentale. » Beck aurait dû subir un harcèlement intense pendant plusieurs semaines de la part d’un supérieur direct anonyme qui était épris d’elle. avances non désirées, phrases à caractère sexuel, compliments, le tout arrivant dans environ 4 500 messages en seulement deux mois. Selon le rapport, l’officier souhaitait entamer une relation stable avec Jaysley, qui craignait d’être punie si elle ne cédait pas à la demande.

Jaysley Beck, 19 ans, adorait l’armée britannique mais n’y est pas parvenu (@instagram)

Pas seulement du harcèlement, mais des tentatives de violence

La mère de la jeune fille l’avait exhortée à dénoncer le comportement de son patron, mais Beck s’était montré très réticent en raison de la manière dont l’armée avait réagi. son signalement d’agression sexuelle quelques mois plus tôt par un autre officier supérieur lors d’une soirée au bar avec l’armée.

À cette occasion, la militaire a signalé l’incident à ses supérieurs, mais ce geste a entraîné une simple réprimande. À ce propos une enquête a été ouverte par la justice. Mais les forces armées elles-mêmes ont voulu apporter des éclaircissements en ouvrant une enquête interne, reconnaissant le lien de cause à effet entre la mort de la militaire et le harcèlement de son supérieur.

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