Jasper fabrique un tableau d’instructions pour les résidents de Randstad qui vont célébrer le carnaval


Descendez les grands escaliers de la gare, passez devant le dragon d’or, traversez le Dommel et la fête peut commencer. De nombreux carnavaliers emprunteront cette route depuis la gare de Den Bosch jusqu’au centre-ville. Surtout les gens du Randstad qui fêteront le carnaval à Oeteldonk. Et c’est précisément pour ces personnes qu’il existe un « panneau de signalisation » spécial avec des conseils. Aujourd’hui à 11h11, Jasper Schilder s’est annoncé comme le créateur de l’enseigne. « L’idée du carnaval, c’est que tout le monde soit le bienvenu. »

« Attention aux habitants de Randstad ! Prenez le carnaval au sérieux. Ne prenez pas trop au sérieux les miaulements d’Oeteldonkers. C’EST DES FRITES !!! », lit-on sur le panneau à côté du passage piéton arc-en-ciel à la gare de Den Bosch. C’est un panneau routier qui a l’air professionnel. Quiconque ne le sait pas penserait que la municipalité a mis en place une pancarte avec des conseils pour les carnavaliers du Randstad. Rien n’est plus éloigné de la vérité, car la municipalité n’y est pour rien.

Personne ne savait qui avait mis la pancarte. Jusqu’à aujourd’hui. Jasper Schilder de Den Bosch s’est annoncé sur les réseaux sociaux à 11h11 comme le créateur de l’enseigne. « J’ai eu l’idée de ce plan au début de la semaine, » dit Jasper au téléphone. En arrière-plan, il y a de la musique, des voix et d’autres sons associés à l’absorption. « Nous allons bientôt en ville. »

« Vous ne devriez pas vouloir que les gens de Randstad viennent célébrer le carnaval aussi facilement. »

L’idée de cette pancarte est née des réactions négatives qu’il a reçues il y a quelques semaines. Sur les réseaux sociaux, il a fait la promotion d’un magasin qui loue des vestes Oeteldonk. Il a reçu des réponses d’Oeteldonkers qui ne pensaient pas que cela était possible.

« On m’a dit qu’on ne pouvait pas simplement louer un tel manteau, que chaque manteau devait être unique et qu’il ne fallait pas vouloir que les gens de Randstad puissent célébrer le carnaval avec nous plus facilement. Je comprends cette pensée. Mais je pense que c’est précisément l’idée du carnaval que tout le monde est le bienvenu. »

« Je n’ai pas besoin d’expliquer cette dernière ligne, n’est-ce pas ? »

Alors Jasper s’est mis au travail. Il a écrit le texte et l’a fait transformer en panneau de signalisation. Puis vint la partie la plus excitante de son plan : accrocher le panneau. « Je ne pouvais pas accrocher ce truc en plein jour. Alors je suis allé à la gare très tôt le matin. Pour ne pas avoir l’air suspect, j’ai enfilé un gilet orange. Cela s’est avéré inutile, à l’exception de quelques carnavaliers ivres. spectateurs, personne n’a fait attention à moi.

Jasper dit qu’il a déjà eu de nombreuses réactions positives à l’égard du conseil d’administration. « Sur les réseaux sociaux, où il se fait appeler Sarcasper, cela est largement partagé, cela se propage comme une traînée de poudre. » Les bruits de la fête deviennent de plus en plus forts en arrière-plan. « Hier, j’ai sauté un jour de carnaval pour économiser de l’énergie. J’espère pouvoir atteindre le dernier jour de carnaval cette année », rigole-t-il.

Pourtant, Jasper a encore du temps pour expliquer son signe, au moins deux des trois règles : « Tant que vous prenez le carnaval au sérieux et que vous ne prêtez pas trop attention aux harcelants des Oeteldonkers qui pensent que vous n’êtes pas les bienvenus, ce sera une fête amusante. faire la fête.  » Jasper pense seulement qu’une explication de la dernière ligne de son signe est inutile. « C’est des frites ! »

Le panneau juste après que Jasper l'ait raccroché tôt le matin (propre photo
Le panneau juste après que Jasper l’ait raccroché tôt le matin (propre photo



ttn-fr-32