Janine de Meppel veut pouvoir déterminer elle-même sa fin de vie. C’est pourquoi elle participe à un procès contre l’État. « Un chat incontinent peut aller au paradis, mais avec les humains, ça doit être tellement compliqué »

Janine de Graaf participe au procès de Coöperatie Laatste Wil contre l’État néerlandais. Photo : Kees van de Veen

Le père de Janine de Graaf-Klunder de Meppel (60) était fou quand il s’est retrouvé à l’hôpital pour autre chose. Là, il était allongé dans un soi-disant «lit de tente», une cabine fermée placée au-dessus du lit. Il était plus en sécurité dans le petit espace, donc il ne pouvait plus sortir du lit tout seul. Janine de Graaf-Klunder a dormi sur une civière à côté de lui. « ‘Si je ne peux plus prendre soin de moi, je ne veux pas continuer’, a-t-il toujours dit. » Maintenant, ce moment était arrivé. « Mais nous ne pouvions rien faire pour lui. » L’euthanasie n’était pas une option, car en raison de son état, il n’était plus autorisé à en décider.



ttn-fr-45