Après 17 ans, Jan van Loenen dit au revoir à Zorgbelang Drenthe. Pendant la période où Van Loenen était directeur-administrateur, le groupe d’intérêt est passé d’une organisation bénévole à un parti professionnel. Van Loenen avait un certain nombre de dossiers difficiles dans son assiette.
L’année où Zorgbelang Drenthe fête ses 35 ans, celui qui était à la barre la moitié du temps dira au revoir vendredi prochain. Avec un colloque dont il est lui-même président.
Il garde donc le contrôle jusqu’au dernier moment, même s’il dit qu’il devient un peu timide quand il s’agit de lui. « Être sous les projecteurs n’est pas mon point fort », déclare Cassata, 63 ans, dans l’émission de Radio Drenthe. « En tant que défenseur, je voudrais défendre les résidents et particulièrement les résidents vulnérables. »
Et pour quelqu’un qui aime faire ça, Zorgbelang Drenthe est un endroit approprié. L’organisation défend toutes les personnes de la province qui utilisent des soins. Van Loenen: « Peu importe quelle condition. Tout passe par Zorgbelang. Des personnes qui utilisent la loi sur le soutien social (y compris les soins à domicile, ndlr) aux soins hospitaliers, des soins de santé mentale aux médecins généralistes. »
Zorgbelang Drenthe a vu le jour en 1988, sous le nom de Patient Platform Drenthe. « En 2006, lorsque j’ai pris mes fonctions, c’était encore une organisation essentiellement bénévole, avec des gens qui étaient tous très enthousiastes et passionnés par des intérêts partiaux », explique Van Loenen. Par exemple, il y avait un club qui se concentrait sur les handicapés physiques et une autre section qui se concentrait sur les patients en santé mentale. Dans ses premières années, il s’est surtout préoccupé de créer l’unité.
Une fois que cela a réussi, une bombe a été larguée par la province de Drenthe. Le robinet de l’argent a été fermé, 75 % des subventions ont disparu. « J’étais dans les rideaux, proverbial », se souvient le réalisateur. Mais Zorgbelang a continué d’exister, malgré le fait que c’était une période difficile. « Cela a fait des essais et des erreurs, il ne peut en être autrement si vous gardez 25%. »
L’organisation s’est redressée, a connu une croissance considérable ces dernières années et est revenue au niveau qu’elle avait avant la désastreuse année 2012. Douze personnes sont employées. Van Loenen: « Heureusement, la province a encore ajusté sa politique au cours des quatre dernières années et nous avons à nouveau un peu plus de ressources. »