Jan Nieboer du 2e Exloërmond se présente devant le plus haut tribunal. En mai, Nieboer a été condamné en appel à six mois de prison pour son implication dans des menaces contre les constructeurs d’éoliennes dans la région de Monden, dans la Drenthe.
Nieboer a nié toute implication dans l’envoi de lettres de menaces depuis son arrestation en 2019. Il affirme qu’il n’est coupable d’aucune conduite criminelle. Il a pourtant été condamné par le tribunal de Leeuwarden pour avoir distribué des dizaines de lettres. Son cabinet d’avocats Anker & Anker a annoncé aujourd’hui qu’il ferait appel devant la Cour suprême au nom de Nieboer.
Pendant des années, Nieboer s’est présenté comme une figure de proue de la résistance démocratique contre les parcs éoliens de Drentse Monden et d’Oostermoer. Vis-à-vis du monde extérieur, il s’est distancié des lettres de menace. Néanmoins, le tribunal a jugé son implication avérée.
Il l’a fait en 2019 avec Jan H. de Meeden. H. et Nieboer ont été condamnés pour cela à un an de prison, dont six mois avec sursis. H. n’a pas fait appel. Nieboer le fait. En appel, Nieboer a été condamné à quatorze mois de prison, dont six mois avec sursis. Avec ces lettres de menace, les hommes ont tenté d’empêcher les entreprises et les particuliers de construire les parcs éoliens. Nieboer et H. ont eu des consultations structurelles. Le résident du 2e Exloërmond a ensuite sélectionné qui devait recevoir une lettre.
Nieboer peut attendre librement la procédure de cassation. On ne sait pas encore quand la Cour suprême rendra son arrêt.