L’écart entre les hautement qualifiés et les peu qualifiés, dont 45,2% des 20-64 ans étaient en activité au premier trimestre, est de 40 points de pourcentage.
Les personnes très instruites réussissent généralement bien sur le marché du travail. À 2,7 %, le taux de chômage au sens du BIT (personnes qui n’ont pas d’emploi, mais qui en recherchent activement), parmi les Belges âgés de 15 à 65 ans, est le plus bas parmi la main-d’œuvre hautement qualifiée. Si les personnes hautement qualifiées sont au chômage, elles trouvent rapidement un nouvel emploi. Parmi les chômeurs hautement qualifiés, 56,4 % sont retournés au travail après un an, contre 17,1 % des personnes peu qualifiées. De plus, ce sont surtout les hautement qualifiés qui ont un deuxième emploi : au sein de la population active hautement qualifiée, 6,6 % ont plus d’un emploi.
Mais ce ne sont pas seulement les personnes hautement qualifiées qui en bénéficient. “Entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022, tant le taux d’emploi que le taux de chômage évolueront favorablement pour les femmes comme pour les hommes, au sein de toutes les tranches d’âge, dans les trois régions et pour tous les niveaux d’études”, indique Statbel. . Le nombre de personnes ayant un deuxième emploi est également en forte augmentation.