Lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, de nombreux Belges étaient prêts à accueillir des réfugiés. Cependant, près d’un an plus tard, certains des nouveaux arrivants vivent toujours dans leur famille d’accueil. Cette situation peut commencer à peser lourd, témoigne Aurore auprès de nos confrères de RTL. “J’aimerais retrouver ma vie, mais le gouvernement nous laisse tomber”, semble-t-il.
Le 1er avril, l’infirmière de Courcelles a accueilli à bras ouverts un couple de personnes âgées originaire d’Ukraine. Une belle expérience, mais au bout d’un moment Aurore a commencé à regretter son intimité. Il y a quelques mois, elle a quitté elle-même son appartement.
« Ce qui était censé être un abri temporaire est maintenant devenu presque permanent. Ce n’est tout simplement pas possible”, a-t-elle déclaré. « Mon appartement n’était pas non plus adapté pour vivre ensemble pendant longtemps. Je n’ai qu’une salle de bain et un WC, les chambres ne sont séparées que par un rideau. En termes de confidentialité, ce n’était rien.
Barrière de la langue
Et puis il y avait la barrière de la langue. Le couple ukrainien (60 et 70 ans) ne parlait ni anglais ni français, Aurore était donc seule pour organiser toute la papeterie.
La condition compliquée l’épuise physiquement et mentalement. « Nous nous sentons abandonnés par le gouvernement. Au début, toute une campagne a été mise en place pour les accueillir, mais maintenant personne ne nous aide à leur donner un nouveau foyer.
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« Même problème partout »
Aurore n’est pas la seule dans cette situation. Sur les treize familles d’accueil initialement présentes à Courcelles, six s’occupent encore des Ukrainiens. La municipalité aide à trouver des solutions, mais même ces demandes ne servent à rien. « Partout, nous rencontrons les mêmes problèmes. Les familles suffoquent et ne veulent plus jouer les sauveurs, mais il n’y a nulle part où aller. La seule solution qui reste est l’abri collectif », déclare la coordinatrice Marie Caers.
Villages d’urgence
La Wallonie a accueilli environ 11 000 Ukrainiens depuis le début de la guerre. La Flandre compte désormais 31.748 animaux, dont 6.250 étaient hébergés dans des lieux d’accueil des communes. De plus, 1 450 personnes pourraient se rendre dans les villages d’urgence d’Anvers et de Malines. Le village d’urgence de Gand, qui devrait être prêt en avril, peut accueillir 600 Ukrainiens supplémentaires.
31,6% des réfugiés ukrainiens en Flandre sont des mineurs. Dans la plupart des cas (61,5 %), il s’agit de femmes. Bekkevoort reçoit le plus d’Ukrainiens en termes relatifs, avec plus de six fois le chiffre cible.
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