Jacobine Geel a démissionné de ses fonctions de présidente du Conseil des droits de l’homme, l’institut qui statue sur les plaintes pour discrimination, en raison de la crise administrative interne. qui rapporte le NSA Vendredi. En mai, des membres du conseil d’administration avaient porté plainte contre elle, à la suite de quoi les relations au sein du collège se sont détériorées et une coopération normale n’a plus été possible.
Selon le NOS, Geel annonce au moyen d’une lettre à ses collègues que les rapports du mois dernier ont fait sensation. « Dans l’intérêt de ma santé, je suis temporairement incapable d’accomplir mes tâches quotidiennes de manière acceptable dans les circonstances actuelles », a-t-elle déclaré. Elle écrit qu’elle vit une « oppression croissante de ma réalité de présidente ».
Le mois dernier, une enquête conjointe de la NOS et L’heure de l’actualité que quatre membres du conseil avaient déposé des plaintes contre Geel auprès du ministère de la Justice. Selon les lanceurs d’alerte, elle s’est rendue coupable de discrimination, d’intimidation et de favoritisme. Elle a également écrit dans une communication interne qu’elle était « choquée » et « profondément touchée » par les plaintes. Deux des lanceurs d’alerte, Mariam Chébti et Geneviève Lieuw, ont alors dû partir.
En raison du conflit et du départ des lanceurs d’alerte, il se peut qu’il n’y ait pas assez de membres du conseil d’administration dans les mois à venir. Selon la NOS, il ne reste plus que deux membres du conseil d’administration de l’Institut des droits de l’homme, mais selon la loi, l’institut doit être composé d’au moins neuf membres.
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