Jubilé (au coin de la rue), migrants, pauvreté, mais aussi autonomie différenciée. Et certainement la situation internationale. Il s’agira d’un débat ouvert entre les dirigeants de l’État italien et de l’Église catholique – le Saint-Siège et la CEI – lors de la réunion bilatérale prévue le mardi 13 février au Palais Borromée, siège de l’ambassade d’Italie auprès du Saint-Siège. L’occasion est la célébration du 95ème anniversaire des Pactes du Latran et du quarantième anniversaire de l’Accord modifiant le Concordat, en présence du Chef de l’Etat. Sergio Mattarelladu premier ministre Giorgia Melonid’une bonne partie de l’exécutif actuel et des plus hautes fonctions institutionnelles de la République, du Saint-Siège et de la CEI, avec les cardinaux Pietro Parolin secrétaire d’État, e Matteo Zuppiprésident de la Conférence épiscopale.
L’accord pour le transfert du Bambino Gesù aux Forlanini
Pour Giorgia Meloni, ce sera la deuxième fois en tant que Premier ministre qu’elle assistera à cette réunion, qui ne comprend plus de réception ouverte à d’autres personnes que les ministres et les hauts prélats : un événement public a été une grande conférence sur le concordat ces derniers jours, organisée par le ambassade dirigée par l’ambassadeur Francesco Di Nitto. Le thème du Jubilé sera abordé – il y a des réunions régulières à ce sujet avec le gouvernement et la municipalité de Rome, le délégué du Vatican est Mgr. Rino Fisichella – ainsi que d’autres dossiers, comme celui très concret, signé il y a quelques jours toujours au Palais Borromée entre le sous-secrétaire de la Présidence du Conseil, Alfredo Mantovano et le secrétaire d’État Parolin, de l’accord pour le nouveau siège de laHôpital pédiatrique Bambino Gesù propriété du Saint-Siège qui, d’ici 2030, passera de l’actuel pôle du Janicule à la zone de l’ancien hôpital Forlanini, destinée à devenir une zone extraterritoriale grâce à des amendements au traité international, qui devront être ratifiés par le Parlement.
Les enseignants religieux, la question des migrants et l’accord avec l’Albanie
L’autre événement marquant de la période récente est l’accord signé le 9 janvier avec le ministre de l’Éducation nationale. Giuseppe Valditara concernant le concours ordinaire visant à pourvoir 30 pour cent des postes vacants pour l’enseignement de la religion catholique. Les 70 pour cent restants seront couverts grâce à une procédure extraordinaire, réservée aux enseignants ayant au moins 36 mois de service. Au total, il y a environ 6 400 enseignants.
Mais un sujet qui a également été source de heurts polémiques a été celui des migrants, tant en termes d’accueil (le projet Albanie est mal vu au Vatican) que de sauvetage en mer. Ici, les visions sont différentes, il suffit de rappeler l’estime et la proximité que le Pape reçoit du leader d’une ONG comme l’ancien non-mondial Luca Casarini de Mediterranea Saving Humans, participant comme invité spécial au dernier Synode, et par conséquent également lors de la deuxième session en octobre prochain.