Italie, seulement un match nul avec l’Islande : la qualification est difficile. Et il faut remonter le moral de la France…

Les bleus de Bertolini ont récupéré le désavantage initial en seconde période grâce à un but de Bergamaschi. Participation à la finale de Bonansea. Maintenant pour passer le tour il faudra battre la Belgique et espérer le transalpin

Le Championnat d’Europe de l’Italie n’est pas terminé, et la façon dont s’est déroulé le match contre l’Islande, c’est déjà une bonne nouvelle. A Manchester pourtant, la réaction tant attendue après le coup porté contre la France était là : ça n’a pas suffit pour gagner, mais les signes pour espérer une qualification pour les quarts de finale ont été vus. L’équipe nationale, pour les nombreuses opportunités créées, aurait mérité de gagner : elle a plutôt terminé 1-1, le verdict étant reporté au match de lundi soir contre la Belgique. C’est sûr que ça s’est déjà mieux passé qu’en 2017, quand l’Italie avait été éliminée après les deux premiers matches du groupe, mais on peut et on doit essayer de faire plus, car l’Italie vue en deuxième mi-temps est proche de sa meilleure version. « Nous savons que nous devons marquer quatre points pour passer à travers le groupe – a déclaré l’entraîneur Milena Bertolini -. Les filles ont été bonnes : encaisser un but froid après les cinq contre la France et réagir comme ça n’a pas été facile. » A 21 France-Belgique : en cas de succès, les Français seraient qualifiés et premiers, mais l’Italie en plus de gagner face à la Belgique lundi devrait espérer que l’Islande (désormais à 2 points) avec la France fasse au plus match nul.

Révolution

Par rapport au match contre la France, Bertolini avait révolutionné l’Italie, en changeant la forme (passage au 4-4-2) et cinq joueurs. Di Guglielmo à droite en défense, Simonetti et Rosucci au milieu de terrain, Piemonte et Giacinti en attaque. Le départ, cependant, était le même qu’il y a quatre jours à Rotherham : après moins de trois minutes, l’Italie a été surprise sur la longue touche de Jónsdóttir, avec la pointe du Piémont et le court rejeté par Gama (protagoniste également erreur 1-0 par France) qui a laissé le ballon dans la surface, sur lequel Vilhjálmsdóttir a été lancé devant Simonetti. Ailier droit lent mais chirurgical, ballon sous la transversale et rien à faire pour Giuliani. Contrairement aux débuts, cependant, l’Italie s’est relevée, aussi parce qu’en face il y avait une équipe beaucoup plus humaine que la France, extrêmement physique mais vulnérable face à la patience. L’Italie, en revanche, au moins dans les premières minutes après le désavantage, a soulevé de nombreux ballons inoffensifs dans la surface islandaise. L’Islande a également touché le 2-0 avec Gunnarsdottir (haut droit avec la déviation de Boattin non vue par l’arbitre), puis les bleus ont commencé à donner des coups de pied vers le but de Sigurdardottir : Bergamaschi a d’abord essayé sans cadrer le miroir, puis Caruso remettant le ballon entre les mains de l’Islandais. le gardien, enfin Piemonte, qui à la 26′ sur une passe décisive de Simonetti frappe mal le ballon sans la pression d’un adversaire.

récupération

Dès le début de la seconde mi-temps, Bertolini a retiré Caruso et inséré Bonansea, passant à un 4-4-2 qui dans la phase offensive est devenu un 4-2-4, puis a rappelé Piemonte sur le banc pour faire place à Girelli, enfin mis de retour sur le terrain Bartoli (cette fois du central) à la place de Gama. Deux changements également pour l’Islande : Johannsdottir pour Jonsdottir, Albertsdottir pour Thorvalsdottir. Just Johannsdottir, à la 61e minute, a gracié l’Italie en échouant de manière sensationnelle le match 2-0 à quelques mètres de distance. Et sur l’action suivante l’Italie a fait match nul : un superbe ballon de Simonetti pour Bonansea (entrée décisive), qui a visé Vidarsdottir et mis le ballon à l’intérieur pour Bergamaschi, très doué pour entrer et frapper le premier vers le but. Bonansea poussant, l’Italie a changé de braquet, même si l’attaquant de la Juventus a botté trop au centre à la 68e minute. La main de Sigurdardottir, en revanche, déviait quatre minutes plus tard le ballon vers le poteau, sauvant l’Islande : l’action continuait, Simonetti finissant de très peu. Bertolini, après dix minutes de feu et une phase à un rythme plus lent, pour le dernier kilomètre il a choisi Daniela Sabatino (meilleure buteuse du dernier championnat) à la place de Giacinti mais, à 3′ de la fin, c’était l’Islande qui avait le match point : Jonsdottir a servi une boule d’or à Vilhjalmsdottir, qui l’a sévèrement frappé, gardant l’Italie en vie.



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