Italie, les combinaisons possibles : la Suisse en huitièmes de finale avec au moins un nul. Mais si nous perdons…


Avec la deuxième place du groupe pour Spalletti voici Sommer and Co. Ou le risque CR7-Lukaku

De notre correspondant Fabio Licari

24 juin 2024 (modifié à 01h20) – LEIPZIG (ALLEMAGNE)

Tout peut encore arriver, mais le parcours européen de l’Italie hier soir aurait pu devenir assez compliqué, du moins en théorie, avec la Suisse devant l’Allemagne jusqu’à la reprise. Sans le 1-1 de l’habituel « solveur » Fullkrug, les hôtes seraient tombés à la deuxième place. Et en cas de deuxième place pour les Azzurri, il y aurait eu Allemagne-Italie à Berlin. Un match dont personne ne voulait, pas même les Allemands qui n’ont jamais gagné contre nous en 120 minutes entre les Championnats d’Europe et la Coupe du Monde. Entre nous, la Suisse vue hier, coriace, organisée, ne sera pas beaucoup plus conviviale. Cependant, nous aurons aujourd’hui une première image de notre avenir et elle n’est pas nécessairement définitive. En cas de troisième place, il faudra attendre que se dessine le tableau des « meilleurs tiers ». Cependant, en passant le tour, deux rivaux potentiels sur trois sont à l’abri : le Portugal et la Suisse. Voyons comment.

secondes : Suisse

La première place de notre groupe revient à l’Espagne. En battant les Croates, ou au moins en faisant match nul, nous sommes deuxièmes et pouvons préparer le match Italie-Suisse le 29 juin à Berlin. Les affaires inachevées ne manquent pas : les deux nuls des éliminatoires de la Coupe du monde, et les deux penaltys manqués par Jorginho, nous ont enlevé Qatar 2022 Match difficile mais en bref : cela peut se faire. Cela dépend de quelle Italie ce sera. Sans aller trop loin, il pourrait y avoir un affrontement entre l’Angleterre et le Danemark en quarts de finale. Pourrait être.

troisième place, ou pire…

Cependant, si nous perdons, ce sera la troisième place, voire la quatrième si l’Albanie réussit l’exploit et bat l’Espagne. Si nous terminons troisièmes, les discussions sur les « tiers » commenceront. Les quatre meilleurs accèdent aux huitièmes de finale. Nous avons 3 points et une différence de buts nulle. Si nous sommes troisièmes, cela signifie que nous aurons perdu contre la Croatie : encore 3 points et une différence de buts à -1, un détail très important car le sentiment est que les équipes classées troisièmes seront toutes très proches. La Hongrie s’est arrêtée à 3 points mais a une plus mauvaise différence de buts (-3), elle serait donc derrière. Il faudrait perdre 0-3 pour avoir des ennuis. Dans l’ensemble, se lancer dans le Lucky Poker n’est pas impossible. Et si ?

Le Portugal ou…?

Si tel est le cas, cela dépendra de qui seront les autres qualifiés à rencontrer dans les différents groupes. Pour les Azzurri, il y a deux perspectives. Le pire, c’est probablement le Portugal, le 1er juillet à Francfort. L’alternative est un match mystérieux le 2 juillet à Monaco contre le vainqueur du groupe le plus disputé : celui entre la Belgique, la Roumanie, la Slovaquie et l’Ukraine. Il est difficile de faire des prévisions aujourd’hui, mais la Belgique semble certainement se redresser et, sur le papier, elle est la plus forte. Slovaquie-Roumanie et Ukraine-Belgique se jouent, ils ont tous 3 points, mieux vaut ne pas faire de pronostics.

situation

Aujourd’hui se termine notre groupe et demain celui de l’Angleterre et de la France. Pour les Anglais, un match nul contre la Slovénie pourrait ne pas suffire pour la première place si le Danemark battait la Serbie avec un résultat lourd. Une discussion qui influencera naturellement le classement de la troisième place. Un autre groupe à comprendre est celui des Français, mais probablement pour la deuxième et la troisième place entre la Hollande et l’Autriche : Deschamps, en effet, ne devrait avoir aucun problème face à la Pologne toujours sans but, prenant ainsi la tête. Dans le groupe F, où le Portugal est assuré de gagner, le reste est un mélange entre Tchèques, Géorgiens et Turcs.





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