Italie, le message qu’il nous fallait : la Roumanie battue 45-13, sept buts à un

À Bucarest, les Azzurri luttent une demi-heure contre une équipe bien organisée dans la mêlée, puis émergent avec le physique et la capacité de trouver des espaces au large, marquant encore moins qu’ils n’auraient pu. Deux buts de Menoncello, grands débuts d’Alessandro Garbisi. Dimanche 10 Géorgie. Crowley : « Bien, mais il manque 3-4 buts »

Le message dont nous avions besoin. L’Italie a battu l’épreuve de la Roumanie avec élan, un 45-13 qui lève les doutes après la victoire avortée au Portugal et donne confiance au dernier des trois essais de l’été, celui du dimanche 10 contre la Géorgie. L’une des équipes les plus populaires d’Europe continentale, l’adversaire historique des dernières décennies qui comme la Géorgie revendique une place dans le rugby qui compte, est emporté par une supériorité sans remises. Les Azzurri mettent une demi-heure pour mesurer une Roumanie solide dans la mêlée, comme le veut la tradition, mais à la longue physiquement inférieure et avec d’énormes trous en défense. Il a terminé sept buts contre un pour les garçons de Crowley, avec de nombreux sourires, de l’extrême intelligence de Ruzza à la personnalité d’Alessandro Garbisi, des jambes de Menoncello à la direction d’un Allan retrouvé, jusqu’à la bonne performance du capitaine de Padovani. « Un match important – a commenté l’entraîneur Crowley -, après le Portugal, il y avait certains aspects du jeu que nous voulions voir améliorés. Reste qu’il faut mieux finaliser : il y a eu au moins 3-4 actions dans lesquelles on aurait dû marquer ».

Souffrance et espaces

Zuliani précise immédiatement qu’il veut bien jouer sa carte numéro 7 en forçant une tenue. L’Italie ne déclenche pas le maul, au premier coup de pied plaçable, ils décident d’aller chercher la ligne de touche mais le lancer de Lucchesi est perdu – cela se reproduira – et l’occasion disparaît. La Roumanie a des bases solides : mêlées et touches sûres, jeu linéaire. L’Italie essaie de déplacer davantage le ballon, gaspille un peu de possession (coup de pied croisé surdimensionné d’un Padovani, pourtant positif) et de manière générale apparaît peu disciplinée. Vaicu signe le 3-0 à la 10′, et à la 14′, sur une autre faute bleue, il prend le poteau de la mi-course. Quand elle fait des choses simples, quand elle cherche à progresser, quand elle trouve trivialement le moyen de venir à bout de la première ligne de défense roumaine, l’Italie fait preuve d’un moteur supérieur : à la 17′ Menoncello perce pour 3-5 (Allan prend la pole dans la transformation ). Deux minutes plus tard un attaquant de Fuser gâche une énorme supériorité numérique, Cannone commet une faute inutile en donnant à Vaicu le coup de pied 6-5 à la 24′, Fuser met les siens avec une autre faute évitable. Quand à la 33′ une autre penaltouche à 5 mètres du but roumain est contrariée par un faux lancer de Lucchesi, cela semble le signe d’une mauvaise soirée, et un peu plus tard Allan rate un coup de pied facile après un voile de Neculau, les signes d’une mauvaise passe. soirée. Et au lieu de cela, l’Italie le redresse, perçant d’abord avec Allan à la 38e minute (6-12), puis avec un incroyable parcours de 50 mètres Nemer-Lucchesi-Cannone, pour le 6-19 de repos.

Alessandro dans le but

En seconde période, Giammarioli prend la place d’Halafihi. A la 6′ Alessandro Garbisi – ordonné et parfaitement maître du rôle – prend la satisfaction de marquer sur ses débuts en bleu, comme l’avait fait son frère Paolo en 2020 en Irlande : 6-26 après la transformation d’Allan. La Roumanie ne concède rien dans la mêlée, dans le maul, mais au large les divers Bruno, Menoncello (agilité, puissance, lecture de la défense comme prédestinée), Capuozzo trouvent de l’espace et la physicalité bleue se fait sentir dans les impacts. A la 17′ signe le deuxième but de Menoncello, qui profite de la passe décisive de Zanon avec une belle accélération tout au long de la sortie, après que Capuozzo ait été bon pour couper un défenseur et créer la supériorité (6-31). La supériorité physique et organisationnelle des Azzurri est évidente, à la 21e minute Zanon perce après que le trocart bleu ouvre une prairie (6-38), à la 29e minute Nicotera marque sur une passe décisive d’Albanese Ginammi, entré pour Alessandro Garbisi juste en les minutes dans lesquelles son frère Paolo a été vu sur le terrain. La Roumanie termine en 14 pour un rouge à Neculau et à la fin trouve aussi le but du 13-45, avec Alexandru Savin.



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