Italie, élimination amère : la Belgique s’impose 1-0 et accède aux quarts de finale

Les Azzurre se battent à armes égales mais passent dessous en seconde période, puis Girelli frappe la barre transversale et le gardien belge est décisif

Jeu terminé. L’équipe nationale féminine européenne est déjà terminée. Contre la Belgique, à Manchester, il fallait une victoire jointe à celle de la France contre l’Islande. Si les Français ont fait match nul (1-1), l’Italie s’est inclinée 1-0 et est rentrée chez elle avec le maigre pointage d’un point en trois matches. Si le Championnat d’Europe 2017 s’est terminé après un groupe avec l’Allemagne et la Suède (en plus de la Russie), le plus grand regret est que ce groupe dominé par la France ait été à la portée de l’Italie, qui au contraire est arrivée en Angleterre avec trop de joueurs pas au top. 100% et payé pour une fragilité mentale probablement causée par les débuts cauchemardesques avec la France. La première saison avec le football féminin professionnel aurait pu et aurait dû mieux commencer, surtout pour ce qu’étaient les locaux et pour la façon dont l’Italie s’est occupée de la Coupe du monde 2019.

PREMIÈRE MOITIÉ

Bertolini, au final, a débuté sans Sara Gama, la capitaine et leader de cette équipe nationale : les trois quarts de la défense de la Roma (Di Guglielmo, Bartoli, Linari) plus Boattin. Rosucci devant la défense dans le 4-1-4-1 bleu, avec Bergamaschi, Giugliano, Simonetti et Bonansea et seulement Girelli (capitaine) devant. En Belgique, De Neve sorti en défense, Tysiak disqualifié, avec Serneels derrière Biesmans, un milieu de terrain, aux côtés de Kees. Premier tir de Girelli après 50 secondes, désamorcé par Evrard. La nouvelle de l’avantage immédiat de la France sur l’Islande est arrivée sur le terrain, mais l’erreur de Linari peu après a favorisé Eurlings : le lob du tout jeune Belge (2003) s’est terminé haut. A 18′ Giugliano a tenté, après une action qui a commencé par un centre de Bergamaschi du droit : le droit du directeur de la Roma est parti au-dessus de la barre transversale. Le match n’a cependant pas décollé, avec une Italie qui semblait bloquée et une Belgique qu’il était bon de garder un rythme tout sauf effréné. Bertolini a essayé de changer les extérieurs : Bonansea à droite, Bergamaschi à gauche. Juste Bonansea, servi par Giugliano, a botté en diagonale, trouvant la déviation d’Evrard non vue par l’arbitre.

TOURNAGE

Au début de la deuxième mi-temps, un mouvement offensif immédiatement, avec Bonfantini (un attaquant) à la place de Di Guglielmo, un défenseur, avec Bergamaschi de retour. Mais à la première occasion du redémarrage, la Belgique a frappé, à nouveau sur un ballon inactif comme cela s’est produit contre l’Islande et à nouveau pour un retard sur les deuxièmes balles : cette fois, sur un coup franc, ni Girelli, ni Bonansea et ni Giugliano n’ont réussi à s’éloigner. le ballon, Philtjens devançait Rosucci et De Caigny était très bon pour mettre dans le filet du pied gauche. La réaction de l’Italie a été immédiate : fente de Bonfantini, ballon de Girelli au pied et droit placé sur la barre transversale. Autres changements pour l’Italie, avec Caruso à la place de Rosucci et, à la 68e minute, Giacinti pour Simonetti. Juste Giacinti, dix minutes plus tard, recevait le ballon de Bonfantini et d’une droite déviée par Kees s’éloignait d’un pas de l’égalisation. Coups de désespoir : les débuts de Cernoia (devenu disponible après Covid) à la place de Bergamaschi et Sabatino pour Girelli. Mais rien à faire, en effet la Belgique a touché un poteau avec Wullaert. On verra les quarts de finale, à partir de mercredi avec Angleterre-Espagne, depuis chez soi. Il y a un mois et demi pour se réinitialiser : en septembre, il faut aller à la Coupe du monde.



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