Istat : en 2021 croissance du PIB + 6,6 %, déficit et dette en baisse. La pression fiscale augmente


En 2021, le PIB aux prix du marché était égal à 1 781 221 millions d’euros courants, en hausse de 7,5 % par rapport à l’année précédente. En volume, le PIB a progressé de 6,6 %. Istat le note, précisant qu’« en 2021, l’économie italienne a enregistré une croissance exceptionnellement intense en raison de la forte reprise de la production, après une année 2020 caractérisée par les effets de l’urgence sanitaire ». La croissance du PIB a été principalement tirée par la demande intérieure, tandis que la demande extérieure et la variation des stocks ont apporté des contributions très limitées. A noter que dans l’estimation préliminaire du 31 janvier, la croissance du PIB en volume, par rapport à 2021, était de 6,5%.

Istat : le déficit de l’Italie est tombé à 7,2 % en 2021

Bonne nouvelle également sur le front du déficit. En 2021, le déficit des administrations publiques (AP), mesuré par rapport au PIB, était égal à -7,2%, contre -9,6% en 2020. Istat le note en précisant que « la dette nette des administrations publiques a enregistré une nette amélioration par rapport à 2020 en raison de la bonne évolution des recettes face à la hausse plus contenue des dépenses, malgré la poursuite des mesures de soutien mises en place pour contrer les effets de la crise ». Le solde primaire (dette nette moins dépenses d’intérêts) mesuré par rapport au PIB était de -3,6% (-6,1% en 2020).

La dette tombe à 150,4% en 2021

La dette publique italienne, en revanche, est tombée à 150,4% du PIB en 2021. Istat l’affirme toujours, rappelant qu’en 2020 la dette était égale à 155,3% du produit intérieur brut

La charge fiscale de 2021 a augmenté à 43,4 %

En 2021, cependant, la pression fiscale globale (montant des impôts directs, indirects, du capital et des cotisations sociales par rapport au PIB) était égale à 43,4 %, en augmentation par rapport à l’année précédente (42,8 %). L’Istat le note, précisant que la hausse est due à la croissance plus importante des recettes fiscales et cotisations (+9%) par rapport à celle du PIB à prix courants (+7,5%).

Exécuter le panier, plus de 4 %

En février, « les tensions inflationnistes se sont propagées, notamment aux denrées alimentaires, dont les prix s’accélèrent de plus d’un point, entraînant de plus de 4% également la hausse des prix du dit « panier » ». C’est ce que pointe encore Istat, commentant la huitième hausse consécutive de l’inflation et précisant que le mois dernier les prix de l’alimentation, de la maison et des soins personnels ont accéléré (de +3,2% en janvier à +4,2%) et ceux des produits à forte fréquence d’achat (de + 4,3% à + 5,4%).



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