Iron Vigil peut continuer


Ypres a développé une charte de la paix pour les événements dans la ville. Cela devrait garantir le respect du message de paix et des règles anti-discrimination de la ville d’Ypres. Les organisateurs de la veillée ont signé cette charte sans conditions supplémentaires. L’événement peut donc se poursuivre le 27 août. Emmily Talpe, maire : « Le conseil municipal souligne une fois de plus son mécontentement que Dries Van Langenhove soit invité en tant qu’orateur invité dans une ville comme Ypres, la ville de la paix par excellence. Comme déjà communiqué, sa venue ne peut légalement être refusée. Notre ville insiste sur la condition essentielle de la signature et de l’adhésion à la charte de la paix. Entre-temps, nous avons reçu la confirmation par courrier de l’avocat de l’organisation que la charte de la paix a été signée sans réserve et qu’aucune condition n’est accordée. Ainsi, notre condition est remplie et le permis reste van IJzerwake. La charte de la paix stipule explicitement que le racisme, la discrimination ou les discours de haine n’ont pas leur place dans notre ville.

Vérifier

Comme les années précédentes, à l’approche et pendant la Veillée de l’Yser, le respect de toutes les réglementations sera contrôlé, en étroite concertation avec la zone de police d’Arro Ieper. La Veillée de l’Yser s’est déroulée sans incident ces dernières années. « Nous espérons que ce sera également le cas cette année. J’appelle déjà le week-end d’IJzerwake à se dérouler en toute sérénité. »

Egwin Six, vzw IJzerwake : « La semaine dernière, l’asbl a envoyé un commentaire supplémentaire à la ville d’Ypres par l’intermédiaire de son avocat, indiquant une fois de plus que la charte a été signée le 16 juin avec un commentaire pour exempter les droits constitutionnels. La ville d’Ypres prend à cœur les arguments juridiques et les objections communiqués par la Veillée de l’Yser et les laisse peser au lieu de poursuivre les joutes politiques. C’est un espoir pour le rétablissement de la coopération, comme il se doit dans une démocratie.

En ce qui concerne la soirée camaraderie, la situation demeure inchangée : aucun permis ne sera accordé. Il n’y a pas suffisamment d’exhaustivité et de clarté concernant l’événement, dit la ville. La charte n’a pas non plus été signée. L’organisation de l’IJzerwake est allée au Conseil d’État contre cette interdiction de la soirée de camaraderie. Il prendra une décision vendredi. Emmily Talpe, maire : « Nous avons été informés du passage de l’organisation au Conseil d’État. Nous ne pouvons plus qu’attendre. »

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