Inzagi : "Il n’y a pas de quoi rire sur le marché, l’équipe doit le rester"

L’entraîneur des Nerazzurri : « Nous avons un grand cœur et nous avons été bons pour ne rien lâcher jusqu’au bout. »

Une victoire douloureuse, celle de l’Inter de Simone Inzaghi, qui, comme à son habitude, a tout laissé sur le terrain, la voix d’abord, pour s’adonner à une exultation plutôt que libératrice : « Une victoire souhaitée, avec le cœur, l’équipe y a cru jusqu’à ce que au final, pendant la première demi-heure on s’en est très bien sorti, en développant nos idées et en jouant un bon football. On était nerveux à propos de l’intervention sur Lautaro, ces choses peuvent arriver, les arbitres ont décidé sur le carton, ça ne sert à rien de polémiquer » . Pourtant, les idées d’autocritique ne manquent pas : « On ne peut pas gagner ces matchs à la dernière minute, il va falloir analyser car on se réduit à clore les matchs à la fin ».

L’importance des changements

L’entrée de Dumfries a été décisive, Darmian a été préféré : « J’ai plusieurs solutions sur le banc, celui qui est entré l’a très bien fait. Darmian a travaillé de manière exemplaire donc j’ai fait ce choix, il a très bien fait pendant 65′ et je pensais que Dumfries pourrait être plus utile depuis le banc. Gosens allait bien, puis il est descendu et je l’ai sorti, même Bastoni est un peu en retard parce qu’il a commencé après la préparation. »

Brozo

Un cas différent était celui de Brozovic, fraîchement sorti d’une contrariété qui avait remis en cause sa présence à la Via del Mare : « Marcelo a bien fait, je l’ai enlevé parce qu’il était averti, mais je suis satisfait de sa performance ». Sur les buts en finale : « Les buts dans les dernières minutes dépendent aussi de la fatigue des joueurs, on avait tous nos 4 attaquants sur le terrain, quand on a la chance d’aligner Dzeko et Lukaku ensemble pour la défense ça devient difficile « .

Marché, point sensible

Enfin, la question la plus inconfortable, qui a fait raidir l’entraîneur de Piacenza, celle sur le marché et le thème du défenseur : « Le club sait quel profil j’aime, on a besoin d’un central à la place de Ranocchia mais on est complet pour le reste, l’équipe doit rester ça, il n’y a pas de quoi rire sur le marché, nous sommes ceux-là et nous nous concentrons uniquement sur la victoire, je ne veux pas parler d’autre chose. Aussi parce que je vois que les autres équipes achètent tous les jours, alors que l’Inter ne parle que des ventes. »



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