Inzaghi y croit et charge l’équipe : une entreprise à Porto pour renverser la saison

Ce matin, lors de la réunion technique, Simone a demandé de mettre de côté les déceptions du championnat pendant deux jours et de performer comme les autres en Ligue des champions.

Simone Inzaghi veut toujours se battre et vivre une finale de saison importante tous ensemble. Peut-être avec une satisfaction inattendue. Il l’a bien précisé en réunion technique ce matin, en analysant la défaite à La Spezia et surtout le match de mardi soir en Ligue des champions face à Porto. Le “coup” remédié au Peak était fort, mais il fait partie du passé. Et surtout, l’entraîneur des Nerazzurri n’est pas abattu, il ne se résigne pas à perdre le banc de l’Inter. Il connaît le monde du football et sait qu’il offre toujours une autre opportunité : pour lui et son équipe, cette opportunité arrivera dans moins de 48 heures. Et si, comme il l’a demandé dans les vestiaires, l’équipe qui a fait match nul à Barcelone ou battu les Portugais au match aller prend le terrain, alors même ce qui reste de 2022-23 pourrait prendre une tournure différente.

C’EST LES CHAMPIONS

Inzaghi avait dit quelques mots vendredi soir et hier il a préféré reporter le face-à-face avec l’équipe. Raison? Après la “non-performance” de Bologne, une intervention immédiate s’imposait, alors que cette fois il y a eu des fautes devant le but (trop) et un couple en phase défensive, mais l’Inter a joué, tenté de gagner et échoué à cause d’un tir ciblé. Hier, donc, il a dirigé l’entraînement et, lors d’un des déjeuners habituels à la Pinetina, il s’est entretenu avec la direction qui lui a donné plusieurs notes à la lumière des huit défaites en championnat. Ils seraient trop nombreux si la saison était terminée. Avec 12 jours restants sur le calendrier, c’est… un montant énorme. Sur cet aspect, Marotta et Ausilio n’ont pas écarté. Pourtant, comme Inzaghi, ils savent que mardi soir se joue en Ligue des champions et non en Serie A. Ils s’attendent à une Inter avec le mauvais visage et le bon mental vu en Europe contre Barcelone et dans le premier acte avec Porto. Simone n’avait pas besoin de l’entendre : il pense comme eux et attend les mêmes choses. En fait, c’était l’un des points clés de son discours d’aujourd’hui : la nécessité de se remettre en tête après vendredi, de mettre le championnat de côté et de ne penser qu’à la Ligue des champions, une compétition dans laquelle les progrès réalisés jusqu’à présent ont été importants. Il a souligné qu’il y a la possibilité de gagner les quarts de finale que l’Inter manque depuis 12 ans et estime que la ligne d’arrivée est à portée si l’équipe sera celle vue jusqu’ici… hors des frontières nationales.

TOUS COUPABLES MAIS UNIS

Le discours d’Inzaghi était sous la bannière de l’unité. Tout le monde est responsable des huit KO du championnat, mais il a fait remarquer que, malgré un parcours désastreux à l’extérieur (5 défaites, 2 nuls et 6 défaites), l’Inter est toujours deuxième au classement. Il a dit cela avant la passe décisive qu’il a reçue de Sassuolo qui a battu la Roma, un résultat qui lui a naturellement plu. Finir non seulement dans le top quatre, mais derrière le Napoli tricolore, c’est ce qu’il veut, mais il y pensera après la nuit de Dragao. Maintenant, tout le monde doit se concentrer uniquement sur Porto. Tout le monde doit se battre et avoir le même esprit montré à San Siro contre l’équipe de Conceição. La Spezia est loin de Porto. Et le résultat de mardi soir devra aussi être différent de celui du Peak.



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