Invité à la Rencontre de Rimini, le Ministre de la Famille, de la Natalité et de l’Égalité des Chances s’est exprimé sur le thème de la baisse de la natalité en Italie


LE les données sont très claires. L’Italie vit une baisse sans précédent de la natalité. Une tendance qui n’est cependant pas un cas isolé : la tendance est un élément commun à de nombreux pays européens. Telle a été la prémisse de la réunion « Démographie et natalité », qui s’est tenue aujourd’hui, mardi 22 août, à Réunion de Rimini. Également parmi les intervenants Gian Carlo Blangiardoancien président de l’Istat et ministre de la Famille, de la natalité et de l’égalité des chances, Eugénie Rockellaqui a évoqué la nécessité de soutenir les familles qui entendent inverser ce déclin démographique progressif et désormais structurel.

Giorgia Meloni sur la natalité :

Eugenia Roccella : « L’Italie à l’an zéro pour la natalité »

Comme l’explique Gian Carlo Blangiardo « en 2022, nous sommes descendus en dessous du seuil des 400 000 naissances: la valeur la plus basse jamais vue». Selon Eugenia Roccella, «en Italie, nous sommes pratiquement à l’année zéro pour les politiques en matière de natalité, de famille et d’égalité des chances». Il est cependant important, selon lui, « de replacer le problème italien dans un contexte international. La question du déclin démographique ne concerne pas seulement l’Europe mais le monde entier».

La vérité, selon le ministre, est que « depuis longtemps il y a des politiques internationales et il existe un climat culturel antinataliste ». Il existe donc aujourd’hui « un climat culturel dans lequel être parents, ouvert à la vie, à l’avenir, à l’espoir, à la continuité entre grands-parents et petits-enfants, à l’idée que la vie n’est pas seulement la consommation d’ici et d’ici ». , c’est tout foutu». Mais «l’Italie devrait être à l’avant-garde pour faire volte-face, pour changer. Nous pouvons devenir un leader européen en changeant de cap».

Eugenia Roccella, le 26 juillet 2023 à Rome. Crédit : ANSA/FABIO FRUSTACI

L’importance d’avoir une femme Premier ministre

Selon Eugenia Roccella, le fait que le Premier ministre de notre pays soit une femme représente un élément à ne pas sous-estimer. «Il est important que notre première ministre soit une femme, une mère. Aussi parce qu’elle connaît les difficultés que rencontrent les femmes, dans la liberté d’avoir des enfants. Il existe une difficulté évidente à concilier aspirations professionnelles et vie de mère».

Pour souligner ce point, Roccella voulait revenir sur une phrase qui, il y a quelque temps, avait fait débat. «J’ai été mal compris pour quelque chose que j’ai dit. Pour moi il ne doit pas y avoir d’alternative entre le spritz et les enfants. Nous ne voulons pas qu’avoir des enfants soit un sacrifice, un renoncement. Ce doit être une liberté possible, une joie supplémentaire, un bonheur supplémentaire».

Le discours d’Eugenia Roccella lors de l’événement lié à Communion et Libération est l’occasion de passer en revue les mesures prévues pour garantir l’égalité des chances. «Nous l’avons fait dans la délégation fiscale. Nous l’avons fait dans la disposition qui remplace le revenu du citoyen : nous avons ressenti le besoin d’intervenir sur la pauvreté des enfants, qui est la plus terrible. Ensuite nous avons fait augmenter l’allocation unique, la mettre en œuvre, notamment pour les familles nombreuses».

Immédiatement après, le ministre de la Famille, de la Natalité et de l’Égalité des chances anticipait : « Les experts nous disent que pour augmenter la natalité, il faut essayer de faire en sorte que les couples qui souhaitent un deuxième enfant puissent l’avoir. Je proposerai un ensemble de prestations pour le deuxième enfant dans le prochain budget».

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