Intervenir dans la culture des bulbes et du lys : impossible ou non

Est-il impossible ou refuse-t-il de faire quoi que ce soit pour la culture des bulbes et des lys dans des endroits où vous ne le voudriez pas ? Et pouvez-vous faire quelque chose contre l’expansion continue et la relocalisation de ces plantes ornementales à Drenthe ? Le gouvernement provincial trouve cela impossible. Les résidents locaux et un certain nombre de partis au sein du Conseil provincial se montrent réticents. Et ils ne sont pas seulement dans l’opposition.

Une partie de la politique de Drenthe et le gouvernement provincial se battent depuis un certain temps pour savoir s’il est possible ou non d’utiliser l’« aménagement du territoire » comme instrument. Une enquête du Conseil provincial, menée par le cabinet d’avocats Bout, devait apporter une réponse définitive. Et c’est précisément à propos des résultats de cette recherche que les contradictions sont grandes. C’est en effet possible, disent les promoteurs. Le gouvernement provincial ne le pense pas du tout. Et le conseil doute également de la qualité de la recherche. Le mot « broddelwerk » n’a tout simplement pas été pris au pied de la lettre.

Le débat d’une heure ne suivait plus entièrement les lignes politiques bien connues, dans lesquelles une armée d’orateurs – lire opposants – s’était manifestée. L’élément de division dans la politique de Drenthe n’est plus seulement opposition contre coalition. Les partis de coalition GroenLinks et PvdA sont diamétralement opposés à leurs partenaires VVD et CDA. Avec D66, SP et le Parti pour les Animaux, ils veulent mettre un terme à l’expansion de la floriculture avec la plus grande utilisation de poison dans l’agriculture.

Ils pensent que c’est mauvais pour les insectes, les animaux, la nature et les riverains et la qualité de l’eau. Les opposants à la floriculture affichent ce qui a déjà fait l’objet de recherches dans ce domaine ou ce qui nécessite des recherches supplémentaires. Le poison agricole est-il une (co-)cause de certains cancers, de Parkinson, d’Alzheimer, de malformations congénitales, du fort déclin des insectes et de la dégradation de la qualité des eaux souterraines à l’avenir et des eaux de surface aujourd’hui ? Les promoteurs ne veulent pas que des règles plus strictes soient imposées si rien n’est clairement établi.

Les opposants voient un crochet dans ce que Bout recherchait : la nouvelle loi environnementale qui pourrait entrer en vigueur début 2023 après des années de retard. Cela donne plus de pouvoirs à la province en ce qui a trait au principe de précaution. Ils n’ont pas à attendre avec des mesures s’il y a des doutes sur les conséquences néfastes de quelque chose. Ils peuvent alors introduire à l’avance des règles plus strictes, selon les avocats de Bout. Mais les avocats de la province vers laquelle se dirigent le conseil et une partie de la coalition ne le voient pas du tout de cette façon.

Et puis il y a eu aussi une discussion sur la question de savoir si vous ne pouvez faire quelque chose que pour les nouveaux champs avec des cultures ornementales ou aussi pour ceux qui existent déjà. Et quels sont les nouveaux champs. Selon l’administrateur provincial Henk Brink, peu importe si des lys poussent soudainement après des années d’utilisation des champs. Tout cela relève de l’utilisation des terres arables et n’a donc pas besoin d’être évalué ou autorisé séparément. Et faire quelque chose sur les cultures existantes et les cultures avec des cultures ornementales dans un certain champ depuis de nombreuses années déjà est difficile, selon Brink et son collègue agricole Henk Jumelet.

Pourquoi les opposants sont-ils si attachés à l’aménagement du territoire ? Car du côté de l’utilisation des poisons agricoles, la province ne peut pas faire grand-chose si les agriculteurs respectent les règles nationales. Des règles sur ce qu’ils peuvent utiliser, à quelle fréquence, en quelle quantité et dans quel but. Et si ces produits sont suffisamment sûrs pour les humains, les animaux et l’environnement lorsqu’ils sont utilisés correctement. Tout cela a été établi par le Conseil pour l’autorisation des produits phytopharmaceutiques et des biocides.

La province peut alors tout au plus demander un peu plus aux agriculteurs de ne pas utiliser de bandes le long des champs pour la culture des bulbes et des lys, afin qu’aucun pesticide ne doive y être pulvérisé. Mais ces mesures sont toutes insuffisantes, disent les riverains et les opposants politiques qui filtrent avec la récupération de la drogue à quatre kilomètres dans les jardins des villages ou beaucoup plus loin dans les réserves naturelles.

D66, PvdA, GroenLinks, PvdD et SP vont maintenant discuter s’ils veulent avoir une autre conversation avec Bout sur la préparation du rapport ou s’ils veulent forcer le gouvernement provincial avec une proposition dans un proche avenir pour limiter l’utilisation de ‘l’aménagement du territoire’ la culture des bulbes et des lys.

Henk Brink souhaite que de nouvelles règles sur la culture des plantes ornementales soient adoptées par une nouvelle coalition après les élections de 2023. Ce faisant, Brink respecte les accords du collège : pas de nouvelles règles pour l’agriculture en plus de ce que La Haye a déjà proposé. Brink restera pur avec les accords de conférence, mais c’est un moyen facile de transférer.



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