« Interdire les locations de courte durée ne sert à rien. Si l’on veut rééquilibrer le rapport entre l’offre de location touristique et l’offre traditionnelle « 4+4 », il faut prévoir des incitations fiscales pour cette dernière et offrir aux propriétaires de réelles garanties et protections contre les défaillants et les litiges. Sinon, seuls deux phénomènes vont se développer : la vacance et le marché noir. » Pour le président de Confconstruction, Giorgio Spaziani Testa, c’est la combinaison de trop de problématiques qui a atteint son paroxysme.
Comment rendre le loyer abordable ?
Si en Italie, pendant près de deux ans, à cause du Covid, toutes les expulsions ont été bloquées, sans faire de distinction entre ceux qui étaient en difficulté passagère et ceux qui n’avaient pas payé auparavant, il n’est pas surprenant que les propriétaires, si les conditions existent, se tournent vers location à court terme. Locataires de passage, enlèvement en toute sécurité, remise en possession de l’appartement dans un délai court. De plus, si l’inflation augmente, tout comme la précarité, et que les revenus stagnent, ceux qui n’en ont pas les moyens augmentent. Et même ceux qui aimeraient acheter mais ne peuvent pas se tourner vers la location, avec une demande croissante et des loyers qui augmentent encore.
La future directive européenne « maison verte » aura-t-elle des effets sur les loyers ?
Il y a déjà des conséquences pour les hypothèques. À l’avenir, quiconque devra fixer un loyer pour huit ans dans un immeuble de classe énergétique G ou F répercutera une partie des coûts auxquels il devra faire face pour se conformer aux locataires. Nous espérons donc que cela cessera.