Interdictions de stade et travaux d’intérêt général pour les émeutes autour du FC Den Bosch-TOP Oss

Le juge de police de Den Bosch a condamné mardi quinze supporters de football (19 à 37) pour les émeutes entourant le match FC Den Bosch – TOP Oss, en septembre dernier. Ils ont été condamnés à des travaux d’intérêt général pouvant aller jusqu’à 200 heures et à une interdiction de stade d’un à deux ans.

Les voyous viennent des communes de Den Bosch, Oss, Vught, Bernheze et Heusden. Personne n’a été acquitté. L’affaire contre l’un d’eux a été ajournée. Ce suspect, originaire de Berghem, était en vacances.

« Un grand groupe de personnes agressives »
Selon le juge, les émeutiers ont lancé des pierres et des feux d’artifice et agité des ceintures. Les petits enfants qui étaient venus au derby au stade De Vliert avec leurs parents ont dû faire face à un grand groupe de personnes agressives, a-t-elle ajouté.

Un homme de 31 ans de Den Bosch a écopé de la peine la plus lourde : 200 heures de travaux d’intérêt général et – comme tous les autres condamnés – six semaines de prison avec sursis qu’il devra purger s’il commet une autre infraction.

Selon le juge, cet homme a pris le gâteau : il a défié l’Unité Mobile à plusieurs reprises et a incité d’autres fans. Il a également jeté des pierres. Avec effet immédiat, il n’est pas autorisé à entrer ou à proximité du stade du FC Den Bosch lorsque le football y est joué pendant deux ans.

Formation comportementale
Un concitoyen de 25 ans, dont le père a été abattu par la police lors d’émeutes en 2000, a été condamné à 100 heures de travaux d’intérêt général. Il n’est pas autorisé à s’approcher de De Vliert pendant un an et est également obligé, comme quelques autres, de suivre une formation comportementale. La peine la plus lourde pour un fan de TOP, un homme de 21 ans originaire d’Oss, était de 140 heures et d’une interdiction de stade de deux ans.

Le juge a répété ce que le procureur de la République a déclaré lundi : la violence dans le football dans notre pays augmente et la violence s’intensifie : « Cela doit cesser. » Plus tôt, le chef de la police Wilbert Paulissen s’est exprimé en des termes similaires.



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