Interdiction des marchés d’animaux et de l’abattage à domicile : le ministre Weyts révise une loi sur les animaux vieille de 40 ans

Le ministre flamand du bien-être animal Ben Weyts (N-VA) a proposé un nouveau codex du bien-être animal dans une ferme pour enfants à Glabbeek. Le codex regroupe les règles existantes et nouvelles sur le bien-être animal. Par exemple, les marchés aux animaux et l’abattage à domicile de certains animaux sont interdits. Des sanctions alternatives, telles que la formation et la surveillance obligatoires, peuvent également être imposées aux personnes qui causent des souffrances aux animaux.

Selon le ministre N-VA, la Flandre joue « un rôle de pionnier » dans le domaine du bien-être animal avec le codex. « Il s’agit d’une étape importante pour la politique animale », déclare Weyts. « Nous avons littéralement complètement réécrit le code. De cette façon, nous pourrons efficacement éviter de nombreuses souffrances animales évitables. »

Le codex, qui remplace l’actuel Animal Welfare Act, est basé sur la vision que chaque animal est un être vivant avec des sentiments, des besoins spécifiques et une valeur intrinsèque. Il s’ensuit que les animaux doivent être protégés de manière adéquate. Quiconque ne le fait pas et fait preuve de négligence envers un animal peut être puni pour la première fois. Les organisateurs de coutumes folkloriques telles que battre des coqs, chevaucher des oies ou boire du poisson ne sont pas exemptés : ils doivent également respecter le bien-être animal et adapter leur pratique si nécessaire.

Des abattoirs équipés de caméras

Le ministre veut aussi mettre fin à certaines pratiques. Les cages à poulets actuelles doivent être remplacées par des systèmes de volière en plein air, les gens ne sont plus autorisés à abattre des moutons, des chèvres ou des porcs à la maison, les marchés aux animaux ne doivent plus avoir lieu, les pièges à colle et tout acte sexuel avec des animaux doivent être interdits et les animaux en pâturage doit pouvoir utiliser un abri en permanence. Désormais, chaque abattoir doit être équipé d’une caméra, les animaux capturés dans la nature ne peuvent être gardés et une personne dans chaque zone de police doit être désignée comme responsable du bien-être animal.

Le dossier a été approuvé vendredi dernier en Conseil des ministres et va maintenant au Parlement flamand.

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