Inter, voici le plan pour Kim : si De Vrij part en Arabie Saoudite…


Une offre est attendue pour le Néerlandais, qui a encore un an de contrat. Puis le feu vert pour s’occuper du défenseur central du Bayern, qui a peu de place en Allemagne

Journaliste

8 juillet – 7h59 -MILAN

Ça peut être fait. Gene Wilder l’a crié avant de donner vie au monstre de Frankenstein Junior, l’Inter le murmure maintenant qu’ils ont décidé d’amener « Le Monstre », alias Kim Min-jae, aux Nerazzurri. Un championnat géant pour une défense qui a déjà remporté le championnat : on y réfléchit depuis des jours à Viale della Liberazione, c’est le plan d’action étudié par le président Marotta et le directeur sportif Ausilio pour être prêt si l’intérêt d’Al Ittihad pour De Vrij était à traduire en une offre concrète. Toutefois, un seul plan ne suffit pas. Nous devons également être prêts pour la prochaine étape, c’est-à-dire trouver la bonne formule pour le transfert du Coréen de Munich à Milan. Et l’Inter est convaincu qu’il a plus d’une carte à jouer.

projet

Tout d’abord l’approbation de Kim. Il est arrivé au Bayern en tant que star – les Allemands ont payé la clause de 50 millions il y a un an pour l’arracher à Naples – mais s’est vite retrouvé fermé par la concurrence et par les choix de Tuchel. Entre-temps, le Bayern a changé d’entraîneur en choisissant Kompany, mais pour l’essentiel peu de changements pour le géant coréen : les défenseurs centraux abondent à Munich et le marché ajoute de nouveaux joueurs comme Ito, tout juste signé de Stuttgart, et Tah, pilier de Leverkusen, champion. d’Allemagne sur le point de déménager en Bavière. L’Inter deux étoiles pourrait alors devenir le projet idéal à relancer par Kim : l’ancien joueur de Naples retrouverait un championnat dans lequel il s’est imposé du premier coup et s’insérerait dans une mécanique qui fonctionne parfaitement à l’image de la défense d’Inzaghi. Sans problèmes de place : l’Inter a besoin de rajeunir un département solide, mais qui s’appuie aussi sur des plus de 30 ans comme Acerbi, Darmian et De Vrij lui-même, qui laisseraient la place à Kim. Il y aurait plutôt une discussion sur le salaire : au Bayern, il est de 7 millions.

Kim Min-jae du Bayern mène le ballon devant Jonas Wind de Wolfsburg, en bas, lors du match de football de Bundesliga allemande entre le Bayern Munich et le VfL Wolfsburg à l'Allianz Arena de Munich, en Allemagne, le dimanche 12 mai 2024. (AP Photo/Matthias Schrader )

formule

Dans un marché comme celui des Nerazzurri, qui, contrairement aux années précédentes, n’implique pas de sacrifices de la part des grands noms, il faut d’emblée exclure l’hypothèse d’un achat permanent : sans la liquidité garantie par un transfert important, il est impensable que l’Inter puisse frapper le Bayern avec un chiffre proche de 50 millions. De même, on imagine mal le club allemand décider de vendre Kim après une seule saison, même si celle-ci est décevante. Et puis un prêt pourrait devenir la solution idéale pour tout le monde : l’Inter assurerait les performances de Kim dans une saison chargée, le Bayern garderait le contrôle sur le joueur. On réfléchit à une opération similaire à celle mise en place pour ramener Lukaku à San Siro il y a deux ans : prêt onéreux d’un an, avec un gentlemen’s Agreement entre les deux clubs pour en reparler en fin de saison. Autre option : un prêt coûteux avec droit de rachat, mais cela dépend du Bayern.

Axe Milan-Munich

Mais dans les deux cas, les excellentes relations entre les clubs peuvent aider à trouver le bon accord. En fait, l’Inter et le Bayern font des affaires depuis des années : Perisic a remporté une Ligue des Champions avec les Allemands prêtés par l’Inter, Sommer et Pavard ont célébré le scudetto lors de leur première saison avec les Nerazzurri, fraîchement transférés du Bayern. L’affaire Calhanoglu, qui a pris fin avant d’avoir commencé, aide aussi : le climat sur l’axe Milan-Monaco était et reste calme.

de vrij et les Arabes

Mais tout dépend de ce qui se passera sur le front de De Vrij. L’autre soir, après avoir marqué lors de la victoire 2-1 des Pays-Bas contre la Turquie, qui a envoyé Stefan et ses coéquipiers en demi-finale du Championnat d’Europe, le défenseur central s’est dit heureux d’être là où il est : « J’ai un un an de contrat et une option, je me vois toujours à l’Inter. » Reste à savoir ce qui se passera si une proposition plus riche arrive de Djeddah que les 4 millions par saison gagnés aux Nerazzurri.





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