Inter, "un allié" en Turquie? Galatasaray essaie Vidal

Après avoir échoué à l’assaut de Sanchez, le club d’Istanbul tente de convaincre le milieu de terrain avec une riche proposition. En attendant, la niche Flamengo et la Boca s’éclipsent. Mais les Nerazzurri sont pressés de libérer de la place dans l’effectif

Pendant que Vidal feuillette la marguerite depuis les plages ensoleillées de Colombie, l’Inter attend avec impatience. Chez les Nerazzurri, il faut alléger le montant des salaires, saluer ceux qui ne font plus partie du projet, tout comme le Guerrier chilien, et faire de la place aux nouveaux arrivants, dont certains sont déjà emballés (voir Asllani). Dans le cas de Vidal, la situation pourrait être débloquée par l’intérêt manifesté dans les dernières heures par Galatasaray, qui aurait contacté l’entourage du joueur, lui proposant un engagement presque conforme à ce qu’il perçoit actuellement à l’Inter. Les Turcs, à la recherche d’un nom illustre qui remonterait le moral des supporters après une saison presque catastrophique, auraient claqué de manière décisive sur le Chilien pour brûler la concurrence de Flamengo, avec qui Vidal négocie depuis environ un mois. L’Inter, qui mettra fin au contrat du milieu de terrain en payant une amende de 4 millions, est un spectateur intéressé.

la situation

Avant de se dire au revoir, en effet, Vidal compte bien se trouver un nouveau logement. Mais le Chilien se soucie aussi de ses vacances, ne semble pas pressé et continue de négocier à plusieurs tables. Jusqu’à hier, le milieu de terrain semblait partagé entre Flamengo, avec qui il a également conclu ces dernières semaines un accord de principe sur la base d’un salaire d’environ 3,5 millions de dollars par an pendant deux saisons, et Boca Juniors, avec lequel il a pourtant ne s’est pas encore réellement assis pour négocier. La prise en compte des dernières heures par Galatasaray, selon ce qui a été relancé par des sources chiliennes, pourrait changer les cartes et enfin pousser Vidal à prendre une décision. La proposition des Turcs, en effet, prévoirait une période de deux ans de plus de 5 millions, un chiffre très proche de ce qu’il reçoit aujourd’hui à l’Inter.

A la fourche

Les Turcs permettraient donc au Chilien de conserver un haut salaire et de rester en Europe, ce qui ne le dérangerait pas du tout. Il n’y a qu’un seul problème, l’absence de Galatasaray des coupes d’Europe et par conséquent l’impossibilité d’offrir au Chilien une étape à la hauteur de ses attentes. Pas un petit problème, le même qui a poussé Vidal à abandonner immédiatement les avances des pétrodollars pour flirter avec Flamengo à la place, prêt à payer près de la moitié mais avec la perspective de se battre pour des objectifs prestigieux tels que la coupe Libertadores. Mais voilà que les Brésiliens râlent et ont mis du temps à comprendre la pérennité de l’opération, alors que Boca (autre destination appréciée des Chiliens) a fait savoir par l’intermédiaire de son président Juan Roman Riquelme qu' »ils ne sont pas intéressés et n’ont fait aucune proposition ». « . Les options de Vidal, dans l’ensemble, semblent se réduire au fil des jours alors que la marguerite manque de pétales. L’heure des choix approche à grands pas.



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