Inter sous le signe de Calha: d’abord l’assaut des quarts de finale de la Ligue des champions, puis le renouvellement

Le joueur turc a trouvé un accord pour prolonger son contrat avec les Nerazzurri : il restera jusqu’en 2026 ou 2027 (option) et deviendra un symbole du club. Bientôt les signatures. D’abord, cependant, dirigez-vous vers les quarts de finale, un objectif qui a été manqué trois fois dans sa carrière

Renouvellement du contrat et qualification pour les quarts de finale : Calhanoglu y appose sa signature. Une double signature. Les fans de l’Inter seraient plus qu’heureux si le double « événement » se produisait, mais allons-y doucement. Avec la prolongation de l’accord expirant en 2024, nous sommes déjà… aux échecs : au cours des deux derniers jours, un accord a été conclu avec l’agent du joueur, Gordon Stipic, pour prolonger le lien jusqu’en 2026 ou 2027, peut-être via une option. Il y a accord sur les chiffres parce que l’Inter voulait aussi faire de Calha une référence pour l’avenir et parce que le joueur turc n’avait aucun doute quant à son adhésion au club de Viale della Liberazione. Sans trop attendre ni trop négocier. Une importante démonstration d’attachement à la chemise. La signature et l’annonce officielle ne tarderont pas : juste le temps de disposer les documents et d’identifier le bon moment pour l’annonce. Ce serait parfait si ça venait… après la qualification pour les quarts de finale.

DEUXIÈME SIGNATURE

Et nous entrons ici dans le discours de la deuxième signature que Hakan veut mettre. Cette fois sur le terrain et non sur un bout de papier. Avec les huitièmes de finale de la Ligue des champions, il a un score exceptionnel qu’il veut régler cette année. Dans sa carrière, il a déjà tenté à trois reprises d’accéder aux quarts de finale de la plus prestigieuse coupe d’Europe, mais sa route a toujours été interrompue en mars. Maintenant, il rêve d’une fin différente dans l’histoire, pour lui et pour l’Inter, qui a passé pour la dernière fois le premier tour de la phase à élimination directe en 2010-11, lorsqu’ils ont éliminé le Bayern Munich avec Leonardo sur le banc. D’autres fois.

RAMASSAGE ATHLÉTIQUE

Le Turc a disputé pour la première fois les huitièmes de finale de la Ligue des champions en 2014-15 avec le maillot du Bayer Leverkusen. En face se trouvait l’Atletico Madrid et a été le grand protagoniste du match aller, au cours duquel il a marqué le but de la victoire à domicile de son équipe (1-0 le 25 février 2015). Les Allemands se sont envolés pour la capitale espagnole pensant pouvoir réussir l’exploit, mais ont été éliminés aux tirs au but. Et ce 17 mars, Calha a raté le premier des penaltys de la série finale. Une énorme déception pour un spécialiste comme lui. En 2016-17, le destin semblait lui avoir offert une possible revanche sur un plateau d’argent alors que Bayer rencontrait à nouveau les colchoneros de Simeone en huitièmes de finale. Et au lieu de cela, le Turc a assisté à ce double défi depuis la tribune grâce à une disqualification de quatre mois (accompagnée d’une amende de 100 000 euros) qui lui a été infligée par le TAS pour une violation de la loi sur l’appartenance qui remontait à 2011. Hakan a joué pour Karlsruhe et son père a « clôturé » le contrat de transfert de son fils à Trabzonspor. Calha avait cependant refusé d’aller jouer dans son pays natal et à l’été 2012, il avait dit oui à Hambourg. La disqualification est venue (au pire moment…) pour avoir signé pour deux équipes et adieu les huitièmes de finale de la Ligue des Champions 2016-17. Débarqué en Italie en 2017, avec le maillot des Rossoneri il n’a jamais goûté à la Ligue des champions, mais s’est rattrapé avec celui de l’Inter. La saison dernière, il a été le protagoniste du double défi en huitièmes de finale avec Liverpool, sans toutefois pouvoir célébrer le passage de la ronde, et maintenant il a mis Porto dans son viseur.

CHEF

Aujourd’hui, Calha estime que le moment est venu de briser le tabou. Non seulement parce que l’adversaire, Porto, est sans doute le moins fort de ceux qu’il a affrontés jusqu’ici en huitièmes de finale, mais surtout parce qu’il est convaincu que cet Inter a atteint un niveau de maturité en Europe qui lui permet d’éliminer en la phase de groupes de Barcelone. Hakan était dans la salle de contrôle le 12 octobre, le soir du match (3-3) au Camp Nou, et mercredi il rêve d’un autre match à retenir. Il sera toujours le pivot du jeu de l’équipe, le remplaçant d’un Brozovic qui n’est pas au top. En tant que mezzala, il a plus de chances de faire mal avec ses insertions, mais devant la défense, il recoud le jeu comme peu d’autres. C’est pourquoi Inzaghi l’a siroté contre l’Udinese : pour la « bataille » avec l’équipe de Conceicao, il avait besoin du numéro 20 au sommet. Et ce dernier, à son tour, voulait être prêt à briser le charme des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Il sent que le bon moment est venu et, bien que blessé intérieurement par le terrible tremblement de terre qui a frappé son pays, il veut mener l’Inter vers la terre promise des quarts de finale.



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