Inter, retour 2-2 avec Monaco : Gagliardini et Asllani marquent. Eh bien Onana

Les Nerazzurri clôturent le deuxième test estival avec un 2-2 sous le signe des deux milieux de terrain. Inzaghi profite de nouveaux flashs de LuLa, toujours un match de départ, et du retour des équipes nationales, sur le terrain dans la dernière demi-heure

Confirmations, nouvelles idées et plusieurs notes heureuses pour Inzaghi dans la deuxième sortie estivale de son Inter. Contrairement au premier essai contre Lugano, qu’ils ont remporté facilement, les Nerazzurri doivent se contenter d’un match nul face à un rival de rang supérieur et définitivement en avance dans leur préparation comme Monaco. A la Mazza di Ferrara, ça se termine 2-2, avec un Inter parfois en difficulté mais porté par le caractère et la qualité, en premier lieu celle de LuLa. Mais briller dans l’épreuve face aux Monégasques, c’est avant tout Asllani, qui confirme les excellentes impressions de la première sortie à Lugano, assaisonnant la soirée d’un but, celui du match nul définitif après le double avantage de la première demi-heure signé par Golovin. -Ben Yader. Petite demi-heure de jeu pour les internationaux, ainsi que pour Dzeko et Onana. Avant le coup d’envoi, depuis les tribunes de Mazza de nouveaux chants adressés à Marotta avec l’habituelle requête déjà criée le jour de la remise du premier maillot : « Apportez-nous Dybala ».

Soutenance inédite

À Ferrare, il y a cinq disparus, à savoir Skriniar, Mulattieri, Salcedo, Pinamonti et Sanchez, qui sont tous restés à Appiano parce qu’ils sentaient plus ou moins les salutations. Le reste du groupe, en revanche, est sous les ordres d’Inzaghi, qui n’envoie cependant pas immédiatement les équipes nationales sur le terrain. L’occasion est donc bonne d’insister sur la conception tactique favorite, le 3-5-2, et surtout sur la LuLa retrouvée, sur le rodage des toutes nouvelles voies avec Gosens et Bellanova et sur l’intégration de nouveaux renforts dans au milieu du terrain, Asllani et Mkhitaryan. En fait, seulement deux changements dans le onze initial par rapport à la sortie précédente contre Lugano, avec les insertions de Dimarco et Gagliardini à la place de Fontanarosa et Agoumé. Mais l’épreuve s’avère bien plus éprouvante, car la Monaco a plus de jambes et ça se voit. Les Nerazzurri paient la différence d’allure et de rythme, dansent derrière avec le nouveau trio Darmian-D’Ambrosio-Dimarco et passent dessous après 8′ avec la complicité du latéral de Campanie, pour l’occasion déployé au centre de la défense. . L’axe Golovin-Ben Yadder frappe à nouveau à la demi-heure, cette fois avec la main de Darmian et Bellanova. Pourtant la troupe d’Inzaghi se met à faire tourner le ballon, prend le ballon dans le jeu et commence à renverser l’inertie du challenge avant le reste, quand arrive la patte gagnante de Gagliardini (but de mêlée) suivie des premières tentatives menaçantes de Lukaku.

En cours d’exécution

La reprise démarre suivant le même scénario des 20′ premières, avec un Inter en difficulté tentant de contenir la manœuvre enveloppante des Monégasques reconduits par dix onzièmes. Mais les Nerazzurri sortent tout de même à distance grâce à une ligne médiane un peu plus avancée et à la force d’impact de la LuLa. Le match nul d’Asllani à la 60e minute est né d’un signal écrasant de la société primée à l’avant et le public de Mazza a montré son appréciation. Dans la dernière demi-heure, il y avait aussi de la place pour Onana, Correa et les nombreuses équipes nationales qui sont revenues mercredi, de Barella, Dumfries et De Vrij à Calha, Bastoni et Dzeko (ce dernier avec encore deux jours d’entraînement sur ses jambes). Les Nerazzurri sont proches du succès avec une tentative de Calha, mais risquent aussi gros sur une initiative de Minamino qui permet à Onana de s’exhiber et d’arracher les premiers applaudissements de ses nouveaux fans.

Notes joyeuses

Les retours les plus réconfortants sont encore venus d’Asllani, catalyseur de balles et toujours au coeur du jeu dans le rôle de directeur bas. L’Albanais y met aussi beaucoup de personnalité et, bien qu’il souffre du marquage de l’homme proche, il retrouve aussi la joie du but avec un centre du gauche parfait. Quelques problèmes cependant pour les deux autres nouveaux venus sur le terrain depuis le début, Bellanova et Mkhitaryan : l’ancien de Cagliari a balbutié surtout dans la phase de couverture, tandis que l’Arménien est resté sur la touche. Toujours des flashs de LuLa, qui montre toujours la compréhension des bons moments. Le Bull est plus guilleret et rapide à attaquer les espaces, le Belge perce à chaque fois qu’il appuie sur l’accélérateur. Ce n’est pas un hasard si l’égalisation d’Asllani vient d’une initiative du Big Rom à peine contenue par le gardien adverse.



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