La carte de défenseur est en réalité détenue par deux clubs : Independiente Rivadavia et Talleres. Et il faut aussi battre la concurrence
« Oui, j’ai besoin de mon adjoint. » Comme cela arrive rarement, c’est un footballeur qui a réitéré haut et fort un besoin sur le marché des transferts de son équipe. Alessandro Bastoni l’a dit à la fin du match contre Genoa, qui véhiculait l’image d’un Inter pas trop concentré, notamment en défense. Cependant, lorsqu’on a demandé avant le coup d’envoi si Tomas Palacios était ou non la cible que les Nerazzurri avaient identifiée pour renforcer le département, Marotta l’a exposé à sa manière. « Bien sûr, je ne citerai aucun nom. Si vous citez des noms qui ne sont peut-être pas conclus, vous ferez mauvaise impression. Nous avons défini le profil et nous en sommes satisfaits. »
LA SITUATION
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Palacios joue pour Independiente Rivadavia, mais appartient à Talleres, qui, grâce à une clause, détient la moitié de son prix. Le premier obstacle dans cette négociation est donc qu’il faut en réalité traiter avec deux clubs et non un seul. Entre autres choses, Independiente et Talleres se sont affrontés hier soir et Palacios n’est pas entré sur le terrain. Pour éviter un conflit d’intérêts inconfortable bien sûr, mais aussi parce que le footballeur va probablement quitter l’Argentine. Son entraîneur, Martin Cicotello, l’a également expliqué. « La raison pour laquelle il n’a pas été convoqué est liée à son contrat et à la possibilité d’un transfert, c’est pourquoi nous ne pouvions pas compter sur lui. » Outre l’Inter, plusieurs équipes allemandes suivent de près le défenseur. Concernant l’offre qui sera soumise aux deux équipes argentines en début de semaine prochaine, Marotta ne veut pas dépasser le budget fixé de 6 millions d’euros. Il faudra donc attendre quelques jours pour bien comprendre la faisabilité de l’opération.
DES PENTES MORTES ?
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Il reste un peu moins de deux semaines avant la fin du mercato. Le temps n’est ni peu ni beaucoup. Ces derniers jours, l’Inter avait aussi pensé à Faye de Barcelone, pour qui cependant la demande des Catalans est de 15 millions. Trop, pour l’instant. Inzaghi aurait préféré un profil plus expérimenté, comme Ricardo Rodriguez ou Mario Hermoso, deux autres noms que les Nerazzurri ont évalués par le passé. Le Suisse a rejoint le Real Betis. L’Espagnol est cependant toujours agent libre et attend.
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