Inter, maintenant, vous ne pouvez plus faire d’erreurs : la qualification pour la Ligue des champions est donc menacée

Clôturer le championnat en dehors des quatre premières places diminuerait les revenus du club, entraînant également des conséquences sur le marché des transferts. Les hommes d’Inzaghi ont leur destin entre leurs mains, mais l’hémorragie de points doit être stoppée au plus vite. Reprise des entraînements mardi

De notre correspondante Andrea Ramazzotti

Désormais, même la qualification pour la prochaine Ligue des champions est menacée. Ou du moins il y aura beaucoup de bagarre dans les 14 prochains matches, ceux qui séparent l’Inter du 3 juin et de la fin du championnat. Inzaghi espérait que le triptyque avec Bologne, Lecce et Spezia ramènerait 9 points à la maison et affronterait le match retour de la Ligue des champions le 14 mars à Porto avec plus de sérénité. Au lieu de cela, son équipe l’a trahi au premier obstacle, claquant dans un Bologne plus en forme et plus tonique. Les concurrents directs pour les places allant de la deuxième à la quatrième sont prêts à en profiter : Milan-Atalanta, Lazio-Sampdoria et Cremonese-Roma définiront le nouveau visage du classement, mais la situation pourrait se compliquer considérablement pour Brozovic et ses compagnons, au risque d’une deuxième place tant par les cousins ​​de Mourinho que par les jaunes-rouges. Et même avoir Lecce et Spezia comme adversaires lors des deux prochains matches n’aide pas à penser positivement. Au contraire… L’Inter a un vrai syndrome contre les moyens-petits qui, rien qu’en ce début d’année 2023, leur ont enlevé 10 points (match nul contre Monza et la Sampdoria ; KO avec Empoli et Bologne). Inzaghi et son équipe pourront-ils trouver un moyen de résoudre ce problème rapidement ? Cela dépend de la participation à la prochaine Ligue des champions.

Pas de prix

Depuis que Beppe Marotta a assumé le rôle de directeur général de la zone sportive, les contrats individuels ne prévoient plus de prix en cas de qualification pour la Ligue des champions car, surtout après l’élargissement de la compétition à quatre équipes italiennes, l’idée in viale della Liberazione est que l’Inter ne peut absolument pas rester en dehors des quatre premiers du classement. L’an dernier, sans compter les recettes du box-office, la participation à la Ligue des champions qui s’est soldée par une élimination en huitièmes de finale aux mains de Liverpool a rapporté 64 millions d’euros dans les caisses des Nerazzurri. Cette année, le chiffre pourrait être beaucoup plus élevé en cas de qualification pour les quarts de finale : en effet, 10,6 autres arriveraient de Nyon en bonus pour un tour supplémentaire passé, plus une augmentation du pool de marché et une collecte importante à San Siro ( disons environ 7, 5 millions brut). Pour une entreprise qui bouclerait le budget 2021-22 avec une perte de 140 millions, ne pas pouvoir compter sur une telle somme à l’avenir (on parle de 75-76 millions remboursés uniquement par l’UEFA), serait un véritable bain de sang.

Mise à l’échelle

Clôturer ce championnat à partir de la cinquième place conduirait les propriétaires non seulement à vendre un gros (de préférence un entre Dumfries et Brozovic) d’ici le 30 juin pour régler les comptes de 2022-23, mais ensuite à vendre encore quelques pièces de valeur pour affronter un an sans les revenus de la Ligue des champions. Juste pour être clair, les efforts que font actuellement Marotta, Ausilio et Baccin pour renouveler les contrats de Calhanoglu (tout va bien, il ne manque que l’annonce) et Bastoni (en partant de la base actuelle de 3,5 millions net et voulant 5, 5 ) risquerait d’être annulé par l’obligation de laisser partir le défenseur, qui a le plus de marché des deux. Cependant, l’avenir de Barella et Lautaro serait également menacé, non pas parce que les deux ne vont pas bien à l’Inter ou à Milan, mais parce que sans la Ligue des champions, ils pourraient être attirés par des projets plus intrigants. Ou ce pourrait être l’entreprise elle-même qui doit sacrifier des complices importants pour les signer. Il en va de même pour le séjour de Lukaku : rester en dehors de la Ligue des champions, l’Inter peut-il se permettre de payer Chelsea 7,6 millions en prêt et plus de 11 millions bruts plus des bonus pour le Belge ?

Problème de sponsor

La Ligue des champions est également nécessaire pour attirer un sponsor important pour remplacer DigitalBits : il y a au moins quelques négociations importantes entamées à la fois à l’étranger et dans la péninsule arabique et il est clair qu’offrir au nouveau partenaire une vitrine comme celle du plus prestigieux club européen coupe garantirait la possibilité de négocier certains chiffres ou ces 30 millions dont rêve Zhang pour améliorer l’accord qui n’a pas été respecté jusqu’à présent par la société d’Al Burgio. Pour l’Inter, rester en dehors de la Ligue des champions, ce serait revenir à 2017-18, la dernière année sans écouter, en semaine, le petit air que les fans de tout le Vieux Continent aiment tant. La gestion avec l’équipe a été claire à plusieurs reprises : une place dans les quatre premiers est l’objectif minimum. S’il n’est pas centré, les réflexions seront profondes et chacun sera questionné. Des joueurs à l’entraîneur lui-même. En Serie A, ce sont quatorze matches qui s’offrent à Brozovic et ses coéquipiers pour réparer les erreurs commises jusqu’ici, stopper le nombre de défaites (7 en 24 journées) et trouver une solution à la mauvaise performance à l’extérieur : les points obtenus en 12 il y a eu 17 matchs à l’extérieur (2 de plus que Lecce et Udinese…) et surtout les 22 buts encaissés sont inquiétants. Lorsqu’il quitte Milan, l’Inter est en version… passoire et les autres peuvent en profiter. La Ligue des champions après le KO à Bologne ne tient plus qu’à un fil, mais les fautes sont désormais interdites. Le club est prêt à le réitérer à nouveau, dans les prochains jours, dans le vestiaire.

Reprise mardi

Malgré la mauvaise performance de Bologne et la défaite, pas de punition pour l’équipe qui aura une journée de repos demain. Les travaux à la Pinetina reprendront mardi.



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