En Islande, la victime présumée a fait appel de la sentence de première instance qui avait acquitté l’Islandais. L’appel en automne

Journaliste

15 juillet 2024 (modifié à 08h06) -MILAN

L’Inter ne perd pas de vue Albert Gudmundsson. L’intérêt reste fixe, clair, non remis en question, prêt à redevenir pertinent. Mais aujourd’hui, l’accord reste inévitablement au second plan. Et il ne peut en être autrement, pour deux raisons.

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La première raison n’est pas d’ordre technique, cela ne fait aucun doute : c’est le joueur jugé parfait par le domaine sportif pour intégrer les caractéristiques de l’effectif d’Inzaghi. Mais il y a un aspect judiciaire concernant l’islandais qui doit être pris en considération. Dans son pays, Gudmundsson a été acquitté en première instance du chef de harcèlement sexuel au printemps dernier. Mais la victime présumée a fait appel de la sentence et donc à l’automne – une date encore à fixer, probablement en novembre – il y aura appel. Et il est clair que dans une situation similaire, il devient difficile pour n’importe quel club d’encaisser le coup sans se protéger d’une manière ou d’une autre : qui peut mettre 30 millions sur la table – ce qui est la valorisation de Gênes – contre la peur d’une éventuelle condamnation ? Peut-être qu’une « solution » pourrait être de conclure un accord avec Genoa sur la base d’un prêt, mais il y aurait toujours le risque de perdre un joueur ajouté à l’équipe au cours du processus. Dans tous les cas, gardez un œil sur l’évolution du dossier. Pour autant, l’Inter reste vigilant. Et si la situation devait se débloquer d’une manière ou d’une autre dans les prochaines semaines, Gudmundsson redeviendrait une cible concrète.

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A condition qu’entre-temps – et nous en sommes à la deuxième raison – les transferts nécessaires soient arrivés pour libérer la place de l’Islandais dans l’effectif. Et donc celui de Carboni, bien sûr, mais aussi de Correa (Aek Athènes insiste pour l’avoir) et d’Arnautovic, voué à rester pour l’instant. Il s’agit d’un jeu de réflexion, mais cette fois avec des implications qui n’ont pas grand chose à voir avec le sport.





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