Vogliacco ouvre, puis le Français relance les Nerazzurri avec un doublé, mais à 2′ de la fin le Brésilien égalise : il rate d’abord le penalty, puis marque au rebond

Où étions-nous ? Non, cette fois, le raisonnement ne fonctionne pas. L’Inter de la deuxième étoile n’a pas commencé là où il s’était arrêté : contre Gênes, il a terminé 2-2, au terme d’un match plein d’émotions, que Thuram pensait avoir amené à ses côtés avec un doublé et à la place Messias, en pleine convalescence. , fixé sur le nul, grâce à un penalty d’abord raté puis transformé au fond des filets. Gilardino se réjouit, mais Inzaghi se retrouve avec un goût amer et quelques points d’interrogation.

PREMIÈRE MI-TEMPS – Les premières minutes du championnat disent l’Inter, du moins dans l’évolution du jeu. Gênes attend, l’équipe d’Inzaghi prend possession du milieu de terrain et déjà après 7′ minutes devient dangereuse: action tout en vitesse, Barella déclenche Thuram, retour de la gauche et conclusion avec la droite que Gollini sait bien repousser. Cependant, les rossoblù ont ensuite pris la mesure des Nerazzurri, qui ont un peu ralenti le rythme et sont moins entrés dans la surface. Ils restent cependant dangereux, avec Calhanoglu à la 15e minute : un tir du pied droit des 20 mètres qui s’écarte un peu trop et finit au fond. Gênes gagne cependant en confiance. Et Sommer commence à tout gâcher. A la 18ème minute le gardien suisse est indécis dans sa sortie : je pars, je reste, puis je pars, heureusement pour lui et pour l’Inter, Vitinha est incapable de dribbler pour marquer dans un filet vide. Mais deux minutes plus tard, l’erreur n’est pas pardonnée: coup franc du milieu de terrain pour Genoa, tête de Bani, ballon qui semble contrôlable, Sommer, au lieu d’intervenir, recule, centre le ballon et à ce moment-là, une frappe gagnante de Vogliacco, qui fait bien d’anticiper Bisseck. Marassi explose, l’Inter est un peu perdu. Inzaghi se met très en colère pendant la pause de refroidissement. Et il obtient le résultat souhaité. Car – nous sommes à la 30e minute – depuis la droite, Barella remet un bon ballon que Thuram remonte pour créer de la magie, avec une tête qui finit dans le coin le plus éloigné. Un nul qui ne suffit pas au Français, qui réessaye une minute plus tard : attention à Gollini en deux mi-temps. Nous voilà à la première intervention du VAR de la saison : c’est la 37ème minute, l’arbitre Feliciani siffle un penalty sur le contact Badelj-Thuram (après un superbe jeu de Bisseck pour Dimarco), mais ensuite il est rappelé à la vidéo et annule la décision. L’Inter pousse, Gênes a failli se blesser : Martin cale dans une zone dangereuse et se fait voler le ballon par Bisseck, occasion de Lautaro bloquée par Gollini, puis au rebond Dimarco tente un tir sûr du pied gauche mais Badelj sauve sur la ligne . DEUXIÈME MI-TEMPS – La reprise se fait sans remplacements. Le ballon revient à l’Inter, mais la première grosse occasion revient au Genoa : à la 5ème minute Messias contrôle très mal la surface, mais son erreur se transforme en ballon parfaitement ajusté pour Badelj qui rate cependant une sorte de penalty en mouvement. De l’autre côté, Gollini risque d’abord un désastre, puis Dimarco marque après une passe décisive de Darmian, mais le but est refusé pour hors-jeu. Le score reste identique, c’est l’équipe d’Inzaghi qui pousse. Et c’est encore Thuram à la 14e minute qui devient dangereux, en manipulant bien le ballon et en trouvant une frappe à bout portant, que Gollini bloque du pied. Premier remplacement de Gilardino : Vogliacco, le buteur, sort et Vasquez entre. Sommer se dispute encore avec un dégagement, de l’autre côté – nous sommes à la 18e minute – Mkhitaryan frappe le ballon à 20 mètres, mais le tir du pied droit est haut. Voici les premières variations d’Inzaghi : à la 21e minute Darmian et Mkhitaryan cèdent la place à Dumfries et Frattesi. L’action de l’Inter devient frénétique à la recherche de l’avantage, avec un peu de clarté perdue en cours de route. Après la nouvelle pause de refroidissement, Gilardino change à nouveau : Malinovskyi et Zanoli absents, Thorsby et Sabelli entrants. Seule la moitié du terrain rossoblu est jouée. Inzaghi tente sa dernière carte, celle du trident pour le dernier quart d’heure : à la 30e minute Dimarco va pour Carlos Augusto mais surtout les débuts de Taremi en Serie A à la place de Calhanoglu. Lautaro s’abaisse pour agir comme milieu offensif derrière Thuram et Taremi, un Inter totalement à traction avant. Et Gênes a de l’espace, à tel point qu’à la 36e minute Vitinha réussit d’abord une bonne contre-attaque, puis rate un tir du pied droit bien placé. C’est le moment décisif du match. Et l’Inter trouve le joker ; percussion centrale de Frattesi et ballon délicieux pour Thuram, touche gagnante du Français qui bat Gollini. Feliciani annule d’abord pour hors-jeu, mais après examen du VAR, le but est validé. L’Inter en avance, donc. Gilardini insère Ekhator pour Badelj, Inzaghi rétablit le 3-5-2 avec Asllani en remplacement de Lautaro. L’Albanais lui-même est sur le point de porter le score à 3-1, Gollini étant prudent lors de sa sortie basse. On est en mouvement, Feliciani concède six minutes de temps additionnel. Et ici Bisseck, pratiquement parfait jusque-là, commet une naïveté : un handball qui après examen par Var Feliciani concède au Genoa. Messias se présente sur place, Sommer ne compense que partiellement un effort insuffisant en le dégageant, mais c’est Messias lui-même avec le tap-in qui remet le score à 2-2. Maintenant c’est fini : Marassi est plein de joie, l’Inter est plein de colère.



ttn-fr-4