Inter, d’Onana à Sommer le saut de qualité est double

La comparaison à distance entre les deux gardiens récompense le Suisse, qui possède de meilleurs chiffres que son collègue tant dans sa version Nerazzurri que dans celle actuelle de Manchester.

Adriano Seu

D’Onana à Sommer, l’Inter peut dire qu’il a réussi un coup à 360°. C’est ce que révèle une rapide comparaison entre les deux gardiens après la première partie de saison, qui a vu le Suisse récolter des votes et avis positifs tandis que le Camerounais pataugeait à Manchester entre gaffes et erreurs. Si cet été certains doutaient de la qualité technique d’une opération qui semblait dictée uniquement par des raisons budgétaires, on peut dire que les chiffres et les 16 matches disputés jusqu’à présent par les deux (coupes comprises) ont complètement renversé les jugements et les considérations. . Avec le changement de garde entre les postes, l’Inter a non seulement réalisé une gigantesque plus-value qui lui a permis de financer le marché des transferts et de donner de l’oxygène aux caisses de l’entreprise, mais a également réalisé une amélioration significative au niveau technique. Le bunker Nerazzurri de ces quatre premiers mois de la saison, dans lequel Sommer est le seul nouvel élément stable par rapport au département de l’année dernière (car Pavard et Bisseck ont ​​jusqu’à présent la moitié des apparitions), est encore plus blindé qu’il ne l’était déjà à l’époque. d’Onana, conséquence d’une plus grande solidité générale sur le terrain mais aussi des interventions ponctuelles des Suisses. Ce n’est pas un hasard s’il affiche une performance nettement meilleure que le Camerounais, tant dans sa version Nerazzurri que (surtout) dans sa version actuelle.

La comparaison

Il suffit de rembobiner la bande il y a environ douze mois, lorsqu’Onana avait récemment évincé Handanovic également au championnat après avoir immédiatement pris la position de titulaire en Ligue des champions. Le Camerounais avait convaincu grâce à ses bonnes prestations en coupe et, une fois appelé à remplacer un Handanovic qui n’était plus aussi infaillible qu’autrefois, il s’est illustré grâce à des interventions providentielles et sa facilité à participer à la construction par le bas. . Cependant, malgré l’absence de gaffes majeures, lors des 16 premières sorties avec Onana entre les poteaux, l’Inter avait encaissé 18 buts, dont onze lors des dix premiers matches de championnat, en récoltant seulement sept cages inviolées. Des chiffres qui, hormis les deux huitièmes de finale de la première phase de la Ligue des Champions contre le Bayern (en somme prévisibles), avaient contribué à un total très honorable de onze victoires. Le Suisse de 34 ans a fait bien mieux, n’encaissant que huit buts lors de ses 16 premières sorties avec les Nerazzurri (dix de moins qu’Onana). Par rapport à Onana, Sommer a encaissé la moitié des buts lors des douze premiers matchs de championnat, avec un total de dix cages inviolées. La comparaison entre les deux est impitoyable surtout dans la saison en cours, celle dans laquelle Onana a jusqu’à présent encaissé presque quatre fois les buts encaissés par Sommer (30 contre 8), circulant en Premier League à raison de près de deux buts encaissés par match. et rattraper les imbéciles qui ont coûté cher à Manchester en termes de points.

toujours au top

La saison d’Onana a mal commencé, tant en Premier League qu’en Ligue des Champions, il suffit de penser à l’erreur qui a décidé de l’audacieux match européen contre le Bayern tandis que Sommer brillait à Saint-Sébastien, permettant à l’Inter de rester à flot avant le saut de Lautaro. ça valait le coup. Le Camerounais est tombé à plusieurs reprises sur des gaffes sensationnelles, comme cela s’est produit contre Brentford et Galatasaray, tandis que le Suisse n’a pratiquement pas raté un tir : décisif et providentiel contre Cagliari, lorsqu’il a réalisé le premier grand arrêt de la saison, on peut en dire autant contre Turin (crédit à un arrêt prodigieux à 0-0) et contre la Roma (arrêt difficile sur la tête de Cristante en milieu de seconde période, également à 0-0). Même si le travail de l’ancien du Bayern est facilité par une défense qui ne laisse que des miettes aux adversaires en n’accordant que quelques occasions par match, le Suisse a toujours répondu ponctuellement. Peu d’interventions, mais décisives, démontrant une grande capacité de concentration. Le seul défaut jusqu’à présent est le match à domicile contre Sassuolo, où les Suisses ont commis une erreur en marquant le but momentané du 1-1. Puis parfait à nouveau, avec seulement quatre buts encaissés lors des neuf sorties suivantes (contre Bologne, Salzbourg et Atalanta) sans responsabilité personnelle particulière. Le Suisse est un gage de fiabilité et, comme le disent les chiffres, d’un bunker quasi imprenable.





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