On parle beaucoup d’Intelligence Artificielle (IA) et, malheureusement, on en parle encore mal. D’un côté, l’IA comme « Terminator », qui détruira toute l’humanité et, de l’autre, l’IA comme solution à tous les problèmes de l’humanité, du réchauffement climatique aux maladies de toutes sortes. Entre-temps, l’énorme potentiel se mêle à l’incertitude dans le domaine juridique, les gouvernements et les institutions se démenant pour imposer des limites (plus ou moins raisonnables) au développement effréné des outils d’IA, surtout depuis que l’IA générative de ChatGPT et Bard ont fait irruption sur le marché. Des outils dont, pour être honnête, on sait peu, trop peu. Le monde des affaires est donc appelé à faire face à un défi de taille. Pour faire la lumière sur ces aspects, évoqués dans la préface par Ivana Bartoletti, Global Chief Privacy Officer Wipro, auteur et professeur d’université, Il Sole 24 Ore propose le volume Intelligence artificielle en kiosque pendant un mois à partir du mardi 3 octobre et en librairie. Art et science en entreprise par Marco Di Dio Roccazzella et Frank Pagano.
Le livre est dédié à ceux qui ont travaillé pendant des années dans des entreprises et pour des entreprises et se concentre sur des cas concrets d’intelligence artificielle appliquée aux entreprises et sur la nécessité d’affiner la stratégie de données et d’adopter les outils technologiques avec lesquels l’exécuter. L’impératif pour toute entreprise reste celui d’une stratégie humaine et technologique. Le progrès technologique redéfinit qui nous sommes et ce que nous faisons, en tant qu’humanité et en tant qu’entreprises. C’est le défi auquel nous confronte l’Intelligence Artificielle, selon les auteurs. «Nous espérons que ce livre sera lu non seulement par les personnes intéressées par la technologie et l’innovation, mais aussi par les PDG, les cadres supérieurs et les dirigeants de toutes les entreprises privées, les cadres de l’administration publique, les entrepreneurs, les éducateurs et les étudiants. A travers une analyse approfondie et stimulante, nous sommes invités à réfléchir aux questions éthiques, morales et philosophiques qui découlent de notre relation avec l’Intelligence Artificielle. »
Il s’agit d’en comprendre la portée, de le ramener à l’essentiel de ce qu’il est : un outil au service de l’humanité, un moyen d’aider à résoudre les problèmes, de faciliter la vie et de ne pas nous dominer.