Het nieuws in het kort
- In Ter Apel, het aanmeldcentrum voor asielzoekers, sliepen afgelopen augustus honderden mensen buiten omdat er binnen geen plek was.
- De Veiligheidsregio wilde (bijvoorbeeld) geen gesloten tenten neerzetten. Dit uit vrees dat andere gemeenten dan minder de urgentie zouden voelen om ook plekken beschikbaar te stellen.
- De inspectie waarschuwde meermaals, maar greep niet in. Ze heeft daar namelijk geen bevoegdheden voor, laat ze weten.
« Nous ne pouvons pas imposer d’amendes à d’autres organismes gouvernementaux », déclare le porte-parole de l’inspection sanitaire IGJ. « Nous ne pouvons que tenir une région de sécurité responsable de sa responsabilité, et nous l’avons fait de diverses manières. »
« Après avoir regardé Ter Apel fin août, nous avons immédiatement tiré la sonnette d’alarme concernant le danger aigu pour la santé. Nous avons également appelé le ministre (de la Santé, Ernst Kuipers, ndlr) du Conseil des ministres le même jour. C’est-à-dire assez unique. »
L’inspection sanitaire a constaté qu’il y avait trop peu d’installations sanitaires : seulement quelques toilettes et pas de douches. De plus, les gens dormaient dans le froid. « A cause du froid sous les bâches (sorte de tente ouverte sans rabats latéraux ni plancher), les gens se rapprochaient la nuit. C’est risqué au regard des maladies infectieuses », explique le porte-parole.
Eau potable et douches après la deuxième visite
Deux jours après la première visite, l’inspecteur est retourné à Ter Apel le dimanche 28 août. Les inspecteurs ont conclu que la situation s’était aggravée. Suite à un plan d’action, la Région de sécurité a pris un certain nombre de mesures, telles que davantage de points d’eau potable, de douches et de toilettes.
Mais les lieux de couchage sont restés les mêmes. Sous bâches sans toiles latérales et sans plancher. Selon les organisations humanitaires locales, les demandeurs d’asile sous les bâches ont souffert du vent et de la pluie. « En ce qui nous concerne, il pourrait s’agir de volets transparents, tant qu’ils offraient un abri. Et les plaques de fond auraient également aidé. »
Demandé quatre fois pour des tentes fermées
Dans les semaines qui ont suivi, l’inspecteur en chef a demandé à la région de sécurité environ quatre fois en vain d’améliorer les conditions à Ter Apel.
A partir de morceaux qui SAI et RTV Nord ont réalisé que la Région de sécurité rejetait les propositions. La raison en était que d’autres municipalités pourraient être moins susceptibles d’accueillir des personnes.
« Nous comprenons le dilemme administratif », déclare le porte-parole de l’inspection. « Si vous construisez un camping à Ter Apel, le risque grandit que d’autres communes ne voient plus la nécessité d’intervenir. » Selon l’inspection, le COA avait presque commandé les chiffons. « Mais vous avez besoin d’une autorisation administrative pour les pendre. »
Le risque que d’autres communes deviennent passives n’aurait pas dû peser aussi lourd dans le processus décisionnel, estime encore l’Inspection. « Nous avons dit que le dilemme administratif était terminé. Parce qu’il y avait des risques aigus pour la santé publique. »