Des entrepreneurs de Ter Apel ont tiré la sonnette d’alarme lundi concernant des incidents impliquant des demandeurs d’asile intempestifs. Le gouvernement tente de limiter ces nuisances en accueillant des demandeurs d’asile ayant peu de chances de séjourner dans des lieux privilégiés et en les dispersant mieux.
A Ter Apel, un groupe d’environ deux cents demandeurs d’asile provoque des nuisances. Les entrepreneurs écrivent donc une lettre au gouvernement et à la commune de Westerwolde. Ils disent que le village est boudé à cause de ces incidents et se disent « à bout de souffle ».
« Le débat se déroule à un niveau très éloigné de celui de Ter Apel, avec des discussions générales sur le village, à quel point ce serait mauvais pour nous, mais dans la pratique, ils n’agissent pas », écrivent les entrepreneurs.
Certains habitants de Ter Apel se sont regroupés au sein d’un groupe d’autodéfense. La municipalité a, entre autres, exprimé sa compréhension envers les citoyens, confrontés depuis longtemps aux nuisances.
Mais les inquiétudes concernant ce justicier augmentent. Le mois dernier, il y a eu plusieurs incidents au cours desquels une personne a été blessée lors de l’arrestation d’un citoyen.
C’est bien d’utiliser ses oreilles et ses yeux, mais cela doit être conforme aux règles légales applicables, a déclaré la semaine dernière le chef de la police Martin Sitalsing. Un aujourd’hui. « Quand les gens font justice eux-mêmes, une ligne est réellement franchie pour nous. »
Sanne Oving is binnenlandverslaggever bij NU.nl
Sanne volgt voor NU.nl grote binnenlandse thema’s, zoals zorg en asiel.
Un plan pour lutter contre les demandeurs d’asile nuisibles
En plus d’un plus grand nombre de policiers dans la rue, les entrepreneurs espèrent des compensations pour les atteintes à leur image et les vols. Dans la lettre, ils exigent également qu’aucun demandeur d’asile nuisible ne soit hébergé à Ter Apel.
Pour lutter contre ces nuisances, le ministère utilise entre autres le lieu de mise à disposition de procédés spéciaux (pbl). Les personnes qui ont peu de chances d’être autorisées à rester sont hébergées ici en attendant leur procédure accélérée. Ils ne sont pas autorisés à quitter l’enceinte du centre d’inscription pendant ce processus.
Parallèlement, à partir de la fin du mois, des dizaines de « personnes défavorisées » seront également emmenées chaque semaine vers d’autres lieux d’accueil. D’ici la fin de l’année, la taille du groupe devra être limitée à « un minimum », a promis entre autres le ministère dans une lettre adressée à la commune de Westerwolde.
« L’intention est là de respecter les accords », a déclaré le maire de Westerwolde Jaap Velema en réponse à la lettre. « Nous continuerons à surveiller d’un œil critique la mise en œuvre de l’accord conclu. L’expérience passée nous a appris que cela ne se produit pas automatiquement. »