Inquiétude concernant l’application des Vital Holiday Parks: « Je serai bientôt à la rue »

Quiconque vit illégalement dans un parc de vacances de la commune de Westerveld devra chercher une alternative dès que possible. Sinon une astreinte de 2500 euros par mois plane au-dessus de leurs têtes. « Je veux partir, mais je n’ai pas les moyens d’acheter une autre maison », déclare Jacqueline Németh.

Après un divorce, elle louera un petit bungalow dans un parc de loisirs à Havelte début 2020. Le plan était de n’y rester que peu de temps, mais comme elle n’a toujours pas trouvé d’autre maison, elle est toujours là. « Les cartons sont toujours emballés ici », dit-elle. « Je cherche aussi une maison à acheter ou à louer, mais je ne peux rien me permettre. »

astreinte

Németh est donc résident permanent dans un parc de loisirs. Pendant des années, la municipalité de Westerveld a toléré de telles situations, mais depuis plusieurs années, la municipalité l’a activement maintenue sous la rubrique des «parcs de vacances vitaux». La province et d’autres municipalités de Drenthe sont également impliquées dans ce projet.

Des parcs largement vétustes sont en cours de rénovation et ceux qui doivent faire face à une forte proportion de résidents qui y habitent en permanence peuvent postuler à une destination résidentielle. Un essai est en cours pour cela à Wapse. Avec ce projet, la commune de Westerveld espère renforcer la fonction récréative des parcs.

Cela signifie que 531 personnes doivent chercher un nouveau logement, dont Németh, car son parc de loisirs n’a pas de destination résidentielle pour le moment. Elle a reçu une lettre en janvier dans laquelle la municipalité soulignait qu’il n’était pas permis de vivre dans un parc de vacances. Si elle ne part pas, elle s’exposera à terme à une astreinte de 2500 euros par mois.

Motion pour la personnalisation

C’est déraisonnable, pense le conseiller Jan Puper du PvdA. Il prône la personnalisation dans les cas pénibles. « Maintenant que la municipalité applique, un certain nombre de situations pénibles font surface », dit-il. « Vous ne pouvez pas simplement les mettre à la rue. Certaines personnes vivent dans un parc de vacances depuis des décennies. Il est vrai qu’elles doivent partir, mais il n’y a pratiquement pas d’alternative. Vous ne pouvez pas mettre les gens à la rue. »

Il a donc déposé ce soir une motion dans laquelle il plaide pour la personnalisation, une exception étant faite dans certains cas. La motion a été appuyée par le conseil.

Personne dans la rue

Mais selon l’échevin Jelle de Haas, la municipalité prend déjà suffisamment en compte les conséquences sociales de la politique. « Les habitants qui se sont inscrits dans un parc de loisirs après 2020 se sont immédiatement fait dire qu’ils agissaient dans l’illégalité », explique l’échevin.

« De plus, l’année dernière, ils ont eu huit mois au plus tard pour chercher une alternative. Nous aidons avec cela », explique De Haas. « Nous nous attendons à ce que le résident fasse un effort actif et, par exemple, s’inscrive auprès d’une association de logement. Si cela ne fonctionne vraiment pas, nous verrons si une personnalisation est nécessaire », explique-t-il. « Nous ne mettons personne à la rue.



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