De Bologne à la mer, des Apennins au Pô. Un cyclone méditerranéen sans précédent a déversé des quantités d’eau impressionnantes pendant des jours. Les courants de vent, riches en humidité, sont entrés en collision avec les montagnes.
Ici, le cyclone s’est pratiquement arrêté et s’est renforcé. Il ne trouvait aucune issue. Les forts vents de bora sur la côte ont entravé l’écoulement de l’eau vers l’Adriatique. Tout cela sur un terrain déjà inondé par l’inondation de deux semaines plus tôt, toujours dans la même zone et avec des causes tout à fait similaires.
Selon certains calculs, 4,5 milliards de mètres cubes d’eau se seraient déversés sur une portion de territoire de 16 mille mètres carrés, ce qui est sans précédent historique.
Tout cela avec des événements continus du 2 au 17 mai. Mais les destructions de l’inondation ont frappé le plus violemment les 15, 16 et 17 mai. Seize morts, des dizaines de milliers de personnes évacuées, des centaines de glissements de terrain, plus de vingt rivières en crue. Des dizaines de remblais se sont brisés.
Certains quartiers de Faenza, Forlì, Cesena et Ravenne sous les eaux. Les campagnes et les villages ont été inondés, les Apennins ont été blessés et quelques jours plus tard, l’eau est redevenue effrayante. En Toscane et encore en Émilie-Romagne.