“Il n’y a pas encore d’estimation précise mais les dégâts seront supérieurs à 7 milliards”. C’est ce qu’a déclaré Irene Priolo, vice-présidente de la région Émilie-Romagne, responsable de la protection civile. «Les deux milliards mis à disposition par le gouvernement – a-t-il dit – sont importants et ont été mis à la disposition des entreprises. Mais la facture totale sera beaucoup plus élevée, aussi parce que nous avons de nombreuses infrastructures endommagées et un front de glissements de terrain sans précédent”.
Musumeci : jusqu’à 900 euros pour les familles déplacées
«Une contribution est prévue pour les familles, pour un logement autonome, de 400 euros pour les noyaux unifamiliaux, 500 pour les familles de deux personnes, 700 pour celles de trois, 800 pour celles de 4, jusqu’à un maximum de 900 euros par mois. S’il y a des personnes handicapées ou handicapées, une contribution supplémentaire de 200 euros par mois est accordée pour chacune des matières indiquées ». Ainsi le ministre de la Protection civile, Nello Musumeci, à la place, dans son information urgente à la Chambre sur les inondations en Émilie-Romagne. Musumeci a également fait référence à la disposition sur la suspension des hypothèques pour les citoyens des zones touchées et les frais funéraires.
Musumeci : nous simplifierons les procédures de reconstruction
“Nous devons faire de la sécurité du territoire national la priorité de l’agenda politique du gouvernement de cet Exécutif et de toutes ses démembrements sur le territoire”. Ainsi le ministre de la Protection civile, Nello Musumeci, dans son rapport sur les inondations en Émilie-Romagne. « La nôtre – a-t-il ajouté – est une nation plus encline à reconstruire qu’à prévenir. Des événements comme celui d’Émilie-Romagne ne peuvent pas être prédits, mais les effets désastreux qu’ils produisent peuvent être réduits. Nous avons besoin d’un plan national conçu sur la base d’une stratégie unitaire qui a jusqu’à présent fait défaut, nous préparons également des projets réglementaires pour simplifier les procédures dans la phase post-urgence qui est celle de la reconstruction »
Nomination d’un commissaire non à l’ordre du jour
« Nous sommes dans la phase d’urgence nationale, phase dans laquelle c’est le président de Région qui a pour mission d’être commissaire délégué. Une fois la phase d’urgence passée, la reconstruction commence avec la nomination du commissaire extraordinaire. Habituellement, la phase d’urgence dure un an, du moins c’est la période que j’ai prévue dans l’ordonnance. J’entends parler de la nomination d’un commissaire extraordinaire: je tiens à vous assurer que ce n’est pas à l’ordre du jour, nous sommes toujours dans la phase d’urgence qui ne sera fermée que lorsque la protection civile et l’Émilie-Romagne auront communiqué que les conditions ne sont plus existent pour maintenir l’état d’urgence. Ainsi le ministre de la Protection civile, Nello Musumeci, dans son rapport au Sénat sur les inondations en Émilie-Romagne.
94% du pays est menacé de glissements de terrain ou d’instabilité
«Quand je parle de prévention structurelle, je ne fais pas seulement référence à la lutte contre l’instabilité hydrique et hydrogéologique mais aussi au risque sismique. Combien y a-t-il d’infrastructures stratégiques qui pourraient résister à un certain stress sismique ? Combien y a-t-il de municipalités en Italie qui pourraient être atteintes par des véhicules d’urgence en cas de tremblement de terre ? Ce sont des questions que nous devons tous nous poser étant donné que plus de la moitié du territoire national tombe dans la zone sismique et presque entièrement 94% tombe dans la zone à risque de glissement de terrain ou d’instabilité hydrique ou hydrogéologique » a exhorté Musumeci, dans son rapport urgent à la Chambre.